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Gérald : Salut, Saad, comment tu vas ?
Saad : Salut Gérald ! Super et toi ?
Gérald : Ça va super bien. Ici, j’ai un temps un petit peu grisonnant dehors, toi, tu es à quel endroit en ce moment ?
Saad : Là, je suis à Bangkok, en Thaïlande. Il fait un petit peu gris, mais 32 degrés, on est bien !
Gérald : Tu as de la chance ! Ce n’est pas du tout ça, ici. Il y a même les lampadaires qui sont allumés à 10 heures du matin. C’est pour dire ! Bon, est-ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Saad : Super, avec plaisir ! Je m’appelle Saad Ben, j’ai 30 ans, je suis un ancien salarié qui en avait marre du salariat, qui s’est lancé dans l’e-commerce, dans le business en ligne, et plus précisément dans le dropshipping, il y a de cela entre 5 ou 6 ans. Et depuis, mon business, c’est 12 millions d’euros de chiffre d’affaires généré, c’est une équipe de 14 personnes qui travaillent pour moi à plein temps, et un bureau physique. Depuis maintenant deux ans, je voyage continuellement. Et depuis un an, j’habite officiellement en Thaïlande.
Gérald : Comment se passe la période actuelle en Thaïlande avec la covid ?
Saad : il y a eu cette année de confinement et de crises sanitaires et je pense que j’ai eu beaucoup de chance à passer cette année-là ici, parce que c’était vraiment tranquille. Les Asiatiques respectent beaucoup les règles qu’ailleurs. Si on leur dit qu’il faut porter un masque et rester près de chez soi, etc., ils le font. On a respecté la règle, donc il y a eu un impact beaucoup moins dur qu’en Europe ou partout dans le monde. Et surtout qu’on pouvait continuer à aller dans les restos. Tout ça, ce n’était pas trop dur !
Gérald : Et chez toi, au Maroc, c’est un peu moins bien géré, je crois ?
Saad : Ça fait un moment que je ne suis pas retourné au Maroc, mais c’est sûr que c’est beaucoup plus compliqué qu’en Thaïlande ou en Europe.
Gérald : Ok, très bien. Est-ce que tu peux recontextualiser un petit peu l’idée de dropshipping pour nous ? Maintenant, c’est assez connu. Ça fait un moment que ça tourne, mais il y a peut-être des gens qui nous écoutent et qui n’ont jamais entendu ce mot-là.
Saad : Pour moi, c’est une version light du e-commerce. C’est tout simplement un moyen logistique de faire du e-commerce sans prendre les risques financiers que nécessite l’e-commerce. C’est-à-dire qu’on n’aura pas besoin d’entrepôts, on n’a pas besoin de gérer l’envoi des produits nous-mêmes. On va passer totalement par un fournisseur, un agent ou des sociétés de logistique. Ça veut dire que je peux ouvrir une boutique sur Internet et y mettre des produits. C’est-à-dire tout simplement des images du texte sur mes produits. Lorsque je reçois des commandes, j’encaisse d’abord l’argent des clients et j’en utilise une partie pour payer le produit chez un fournisseur. Mon fournisseur peut être partout dans le monde.
Aujourd’hui, la majorité des dropshippeurs passent par la Chine, mais le fournisseur peut aussi bien être France, peu importe. C’est donc le fournisseur qui va s’occuper de l’envoi du produit chez le client. Et il peut rajouter des choses à son envoi, comme un logo, une facture. Pour le client, c’est transparent : il ne voit pas ce qui se passe en coulisses. Il voit qu’il a acheté un produit de votre boutique et il a reçu le produit chez lui.
Gérald : Ok, il y a eu une allocution du ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire. On dirait qu’il découvre le dropshipping et il nous parle d’arnaques, d’influenceurs, etc. Est-ce que tu as suivi un peu tout ça ou tu restes loin ?
Saad : Alors, je reste très loin de ça, mais malheureusement, j’étais quand même forcé de prendre ça en compte parce que je fais aussi du coaching et de la formation en e-commerce. Ce sont surtout les débutants qui font attention à ce genre de bruits. Pour moi, ça, c’est le signe d’un bon entrepreneur de rester suffisamment détaché des bruits de ce genre.
Pour revenir au sujet, oui, j’ai vu qu’il a dénoncé un peu les arnaques sur Internet, mais sans forcément parler de dropshipping. Il a plutôt parlé des arnaques des influenceurs, en fait. Aujourd’hui, sur le marché francophone surtout, beaucoup d’influenceurs ont profité de leur influence pour vendre tout et n’importe quoi à leur audience. Donc, ils ont aussi poussé les produits de personnes qui ne travaillent pas forcément comme il faut : ils n’envoient pas les produits, les produits sont de mauvaise qualité… Et c’est cette arnaque qu’il a dénoncée. Il n’a pas trop parlé du dropshipping, parce que, encore une fois, c’est un business model comme les autres. Il est là depuis le début des temps. Il va rester là jusqu’à la fin des temps. Il est littéralement partout. Ce qui s’est passé, c’est que les gens ont fait l’amalgame avec le titre « Dropshipping » et « arnaque » et ont un peu paniqué.
Gérald : L’autre jour, j’ai acheté un babyfoot pour les équipes. Je l’ai acheté dans un magasin de jouets, une grande enseigne à Pessac, à côté de Bordeaux. Le vendeur me dit qu’il ne l’a pas en stock, mais qu’il va me le dropshipper. Je te jure que c’est vrai, c’est incroyable ! Le monde est en train de prendre conscience qu’on peut lancer des business lights. Donc, c’est un baby foot qui vient de Belgique. Là, on est à Bordeaux. Deux jours après, je l’avais. Ça s’est bien passé.
Saad : C’est ça. En fait, si vous vendez des produits de qualité, vous avez des clients satisfaits. Le client se fiche de savoir si vous avez dropshippé le produit ou si vous l’avez fabriqué vous-même. Il veut avoir le produit et il veut avoir un produit de qualité. C’est tout simple.
Gérald : Du coup, toi aujourd’hui, comment es-tu structuré ? Comment est organisée ton équipe ? Et qu’est-ce que tu recommandes aux gens ? Comment est structuré ton business en termes de moyens ?
Saad : Donc, aujourd’hui, on a une équipe de 14 personnes au Maroc et qui travaillent à plein temps. À cause de la pandémie, on a forcément essayé de travailler depuis à domicile et, franchement, on a vu une amélioration des performances. Les gens ont apprécié l’expérience, ils aiment bien travailler de chez eux. Et je pense qu’on va continuer à le faire parce que là, on a vu que les performances étaient toujours là et les gens étaient plus heureux de travailler.
L’équipe se compose de quatre gros départements. On a un premier gros département : c’est tout ce qui est produit, sourcing de produits et recherche de produits. Parce que pour moi, c’est vraiment le cœur de l’e-commerce, du dropshipping. Pour moi, c’est exactement la même chose, c’est une méthode de logistique.
Gérald : On est d’accord. C’est juste de la logistique. Au niveau des styles, c’est exactement la même chose en fait.
Saad : Exactement. Entre le dropshipping et l’e-commerce, il n’y a qu’un pas : c’est faire du stock. Aujourd’hui, tous mes produits gagnants, un produit qui est très profitable. Quand j’achète du stock, j’envoie un message à mon fournisseur. La recherche de produit, pour moi, c’est vraiment essentiel. C’est vraiment le cœur du e-commerce aujourd’hui.
Aujourd’hui, il y a beaucoup de gourous et de formations qui essaient de vous vendre la dernière stratégie mystère de Facebook Add. Tout le monde est concentré sur la partie trafic et tout le monde délaisse la partie produit. En fait, ce n’est pas du tout ça le marketing. Il y a la vente sur Internet, elle est toute simple : mettre un bon produit devant une audience. Et ce ne sont pas les techniques de trafic qui vont faire que la personne va acheter le produit, c’est le produit. Et la puissance du dropshipping, c’est qu’on peut vendre tous les produits du monde. En fait, puisqu’on n’a pas besoin de les stocker, on n’a pas besoin de prendre un risque, d’avoir de l’inventaire, etc. Il faut donc être très rapide dans le changement de produits, ne pas tomber amoureux de ces produits, et tout le temps, changer ses produits, jusqu’à ce qu’on trouve ce produit gagnant qui peut littéralement changer des vies. J’ai déjà eu un produit qui m’a généré plus de 1 million d’euros de chiffre d’affaires. Et en bénéfice net, on va tourner entre 25% et 45%. Si on fait du trafic gratuit, du référencement naturel, on n’a pas de coûts publicitaires. Ça peut aller très, très haut.
Pour revenir à la structure de mon business : il y a la recherche des produits, il y a l’acquisition de trafic sur les réseaux parce qu’on fait principalement ça. Mais je ne suis pas trop fan de trafic organique. On a aussi tout ce qui est SAV, etc. Et on a tout ce qui est aussi creativ design, etc. Tout ce qui est créatif c’est très important, mais très ignoré aussi par beaucoup de e-commerçants. Je peux avoir un très bon produit, mais si je n’ai pas les bons créatifs, la bonne publicité, les vidéos, les images qui mettent en avant ce produit-là, je peux ne pas avoir de vente. Et au contraire, c’est que je peux avoir des produits très basiques, mais avec une très belle vidéo, une pub magnifique, et je peux faire des millions. Il y a un savon américain (un savon !) qui a fait des millions, parce que la publicité a été virale sur les réseaux, parce que c’est un truc humoristique, un sketch, etc. Il ne faut surtout pas ignorer : l’humour, la créativité, ça fait vendre !
Gérald : Et à quel moment sais-tu si un produit va être gagnant ou non ? À quel moment tu dis que tu dois tester une autre stratégie : ce produit est bon, mais il faut que je le pousse.
Saad : Il y a des niveaux dans des produits gagnants ! Pour certains produits, on voit tout de suite que ça va cartonner. Est-ce qu’on parle de sélection de produits parce qu’elle est bien là ? Parce qu’il y a deux étapes. Il y a la sélection de produits avant de lancer les pubs et le lancement des premiers tests.
Gérald : Vas-y, déroule les deux ! C’est hyper important.
Saad : La première partie, c’est le choix des produits. En dropshipping, on peut vendre tous les produits du monde. C’est un avantage et en même temps un inconvénient parce qu’avec un choix aussi vaste, quel produit choisir, quel produit je sélectionne ? Ma philosophie a beaucoup changé au fur et à mesure. Aujourd’hui, pour moi, et c’est ce que je recommande à un débutant, il faut lancer des produits qui s’adressent à des personnes passionnées. Parce que les personnes passionnées, d’une niche, d’un loisir, peu importe, mais qui ont une passion qui crée une émotion derrière. Parce qu’en dropshipping, les achats sont très impulsifs et très émotionnels. Et lorsqu’on a des produits émotionnels qui s’adressent à des personnes passionnées, on peut facilement vendre parce qu’on ne va pas vendre le produit. On va vendre l’émotion, on va vendre le résultat final. Donc ça, c’est vraiment un critère important.
Deuxième gros critère : la qualité. Je ne vends pas n’importe quoi, je suis très strict sur le choix et la qualité des produits que je vends parce que je veux être là dans 10 ans, dans 20 ans. Aujourd’hui, il y a beaucoup de commerçants qui se plaignent des blocages Facebook, des blocages PayPal, des blocages Shopify, parce que beaucoup ont abusé du dropshipping en faisant n’importe quoi. Et forcément, la réputation de ces plateformes-là a été impactée et elles sont devenues beaucoup plus strictes. Donc, ceux qui font de la qualité vont beaucoup profiter du fait que la concurrence va devenir de plus en plus petite parce qu’elle sera éliminée automatiquement. Donc, c’est dans mon intérêt de vendre de la qualité. Je veux rester sur Facebook, etc., et je veux avoir des clients qui reviennent plusieurs fois dans ma boutique.
Gérald : Ta marge est là en fait.
Saad : Voilà, c’est ça. Je n’ai pas besoin d’être profitable dès le début. Mais même avec ça, j’arrive à être profitable dès les premières ventes. Mais faire plus de profits et moins de casse-tête avec Facebook, etc. Donc voilà mes deux critères obligatoires : la qualité, et vendre un produit qui s’adresse à des personnes passionnées. Il y a d’autres critères qui sont optionnels. Par exemple, je cherche avant tout des produits qui ne sont pas trop lourds parce que la livraison en dropshipping, c’est une des choses qui coûte le plus cher.
Gérald : Oui, il faut rappeler qu’en dropshipping, les produits sont envoyés les uns après les autres. Si j’ai 20 commandes dans la journée, je n’envoie pas une palette avec mes 20 produits dessus. J’envoie 20 commandes différentes, donc il y a 20 fois le chiffre.
Saad : Oui. J’évite aussi tout ce qui est produit chimique, tout ce qui est consommable, etc. En fait, j’ai le choix plein de produits. Donc, pourquoi vendre les produits les plus compliqués ? Je vends tout simplement des produits très simples et pour vous donner un exemple concret, un produit qui a cartonné pour moi, c’est une peluche.
Gérald : Très bien, quelle est ton expérience au niveau de la livraison et des délais de livraison ? Parce que c’est une grosse problématique en dropshipping. Des livraisons de 1 mois qui viennent de Chine…
Saad : C’est une fausse croyance et c’est aussi dû à beaucoup de dropshippers qui ont sacrifié le service, qui ont sacrifié des livraisons rapides pour du profit à court terme. Aujourd’hui, pour donner des exemples, j’arrive à livrer en France, de la Chine jusqu’à la France en moins de 7 jours. Et je suis très clair avec le client que ça va arriver dans 7 jours. Je ne dis pas que ça arrive demain. Et lorsque vous êtes clair avec les clients, c’est un SAV réduit et des clients satisfaits. Les gens veulent savoir où est leur colis, comment ça se passe, quand ils vont le recevoir. Mais lorsque vous ne communiquez pas ou pire, que vous mentez, vous créez de gros problèmes !
Pour revenir à la livraison : aujourd’hui, tous les fournisseurs, ou la majorité des fournisseurs en Chine ou ailleurs, ont compris la puissance du dropshipping. Donc ils mettent plein d’outils en avant pour aider le dropshippeur à vendre plus. Parce que lorsque vous vendez, lui aussi fait des profits. Aujourd’hui, il y a plein de sociétés de logistique différentes pour un même pays. Certaines sont beaucoup plus efficaces quand on envoie en France, d’autres pour l’Angleterre ou les États-Unis, etc. Il ne faut pas faire l’erreur d’utiliser une seule société logistique dans tous ses pays de livraison.
Autre chose qui ralentit beaucoup le process et les livraisons, c’est le fait de ne pas avoir un peu de stock. D’accord, quand on fait du dropshipping, on n’a pas besoin de stock au départ. Mais dès que vous voyez qu’un produit fait des ventes de façon constante, ça a du sens d’acheter un mini stock, le stock d’une semaine. Ce n’est pas prendre un gros risque financier et ça me permet non seulement de réduire le coût des produits, donc gagner plus sur le produit, mais aussi sur le délai de livraison.
Gérald : Alors, en fait, on est rentré très vite dans le vif du sujet dès le début. Du coup, revenons à toi, parce que ton histoire est assez impressionnante et inspirante. Je veux absolument qu’on revienne dessus !
Saad : Ok, pour l’histoire, j’ai dû commencer à m’intéresser il y a 6 ans au business en ligne en général, pas forcément au dropshipping. J’ai testé plein de business : les blogs, différentes communautés sur les réseaux sociaux (tout ce qui est Facebook, Pinterest, Instagram), j’ai testé l’affiliation, j’ai testé un petit peu Amazon. J’ai même testé un moment donné la création d’application pour smartphone sur des petits jeux, etc. Mais malheureusement, rien n’a vraiment pris. Il y avait des résultats, mais c’était vraiment médiocre et loin d’être suffisant pour me permettre de quitter le salariat. Parce que c’était ça, la plus grosse motivation que j’avais, c’était vraiment ne plus travailler pour quelqu’un d’autre. Je voulais gagner entre 2000 et 3000 euros par mois, être indépendant et travailler d’où je veux. Et pour moi, la seule porte de sortie, c’était le business sur Internet. Et en testant plein de petits business, je tombe à un moment donné sur le dropshipping et je me dis que je vais tester. Et c’est là que je découvre ce business et je commence à avoir des résultats intéressants. Je n’étais pas vraiment débutant, et j’avais aussi déjà une petite communauté. J’avais créé des communautés avec des pages Facebook. J’avais ma première communauté sur les perroquets. Pourtant, je n’avais pas de perroquet ! Je ne connaissais rien du tout, mais je crée une boutique sur les perroquets, une boutique en dropshipping. Je suis allé sur Aliexpress chercher des accessoires, etc., et j’ai commencé à ajouter des petites images sur ma boutique Shopify. Je partage mon premier produit sur la page Facebook : un petit collier en forme de perroquet, un petit pendentif. Sans description de produit, simplement pour voir un petit peu la réaction des gens. Et là, je le mets en mode gratuit avec juste la livraison à payer. Le collier en lui-même me coûtait 1 euro, et j’ai mis la livraison à 9,90 euros. Je gagnais plus ou moins 9 euros s’il y avait des ventes. Je mets la petite image du produit sur la page Facebook, et là, c’est la folie ! Je fais 50 ventes dans la soirée alors que j’avais lancé le produit dans l’après-midi ! Là, j’étais sur un nuage ! En fait, j’avais loué un petit bureau à des amis pour pouvoir bosser sur ça tranquillement, parce que j’avais quitté mon boulot sans le dire à personne. Donc, j’étais tout seul dans un petit coin en train de bosser mon business. Mes amis étaient déjà partis et moi, je suis resté le soir, jusqu’à minuit, tout seul, à bosser sur ce truc-là : les 50 ventes de mon collier perroquet ! Et je vois enfin la lumière au bout du tunnel. Et après ça, j’ai continué à faire la même chose. J’ai arrêté tous mes autres petits business pour me concentrer sur l’e-commerce, et voilà, quelques années plus tard, on est là !
Gérald : Super ! Et aujourd’hui ? Du coup, tu as ton activité d’e-commerce, mais tu as aussi une activité de formation. Est-ce que tu peux nous en parler ? Qui sont tes clients ? Est-ce qu’il n’y a que de gros geeks comme toi ou moi ?! Quel est le profil des gens qui accompagnent ?
Saad : Aujourd’hui, la majorité des profils que j’accompagne, ce sont des salariés. Des salariés qui sont des pères de famille, des mères de famille, qui n’ont rien à voir avec le marketing, avec l’informatique, parce qu’on n’a pas besoin de ces compétences-là aujourd’hui grâce à la technologie. L’objectif de tout ce que j’enseigne aujourd’hui dans mon programme Enfin Libre, c’est d’avoir cette liberté : liberté financière, géographique, temporelle, ne pas avoir de patron.
C’est un programme de coaching, pas de formation, la différence est très importante pour moi. Aujourd’hui, je trouve que la formation n’est pas suffisante, surtout pour les débutants. Il faut savoir que les débutants lâchent très vite lorsqu’il n’y a pas un accompagnement, un suivi derrière. Je me suis dit que j’allais créer une formule prémium avec des coachs, des personnes qui vont faire du suivi quasiment au quotidien pour aider ces personnes-là à répondre à leurs questions en live, en direct. Donc du coaching et de la formation.
Gérald : Ok, d’accord. Et au niveau des résultats de tes élèves, tu as des histoires à nous partager ?
Saad : Ça fait maintenant un an qu’on a lancé officiellement le programme. Et là, on a un petit trophée d’un million d’euros qu’on a déjà donné à 5 de nos élèves qui ont généré plus de 1 million d’euros. On a aussi le trophée 100 000 d’euros, mais je ne peux même pas te dire combien de personnes l’ont déjà eu ! Des centaines de personnes en ont déjà eu 100 000. Alors ces chiffres sont OK pour le dropshipping, mais c’est surtout super pour des personnes qui n’y connaissaient rien, en fait. Par exemple, Mehdi, un père de famille avec deux petits enfants. C’était un salarié, un cadre en France. Il voit ma pub sur Internet au hasard, il n’y connaissait rien du tout. Et un an jour pour jour, il a démissionné, il s’est expatrié à Dubaï avec sa famille. C’était son rêve et ça, c’est pour moi une grosse fierté de voir ce genre de personne réussir !
Gérald : Ça, c’est génial. C’est dingue !
Saad : C’est comme dans un film. Là, je me dis que ma carrière de coach est accomplie. Et ça me motive encore plus de me donner encore plus pour nos élèves.
Gérald : Comment tu vois le drop shipping de demain vis-à-vis de cette concurrence, vis-à-vis de cette mauvaise presse, mais vis-à-vis également des succès, parce qu’il y a des gens qui font un million et qui étaient salariés avant. Comment vois-tu les histoires de TVA, les relations avec la Chine par exemple, mais aussi avec le monde occidental pour les livraisons, etc. ?
Saad : Le dropshipping sera toujours là, mais le drop shipping évolue constamment. Il faut évoluer avec, et les personnes qui vont s’adapter vont beaucoup encaisser, il ne faut pas se le cacher. Et ceux qui n’y vont pas s’adapter, c’est un petit peu la loi de la nature, la loi du business. Ils vont arrêter avec une excuse parfaite, parce qu’il y a beaucoup de gens qui sont dans cet état d’esprit là. Alors que tu le sais bien, un entrepreneur, c’est une personne qui résout des problèmes. On aura toujours des problèmes : on a la liberté, on a tout ce qu’il faut avec, mais ça a un prix. On doit toujours s’adapter. On doit toujours résoudre des problèmes et on est largement récompensé pour ça. D’accord, on ne peut pas tout avoir ! Le dropshipping va évoluer, on le voit déjà, par exemple sur Facebook qui ferme toutes les boutiques qui font n’importe quoi. On le voit par exemple sur Google Ads, qui refuse carrément les boutiques récentes dès le début parce. Donc la partie « amateur » va mourir complètement. On ne pourra plus faire de dropshipping à la va-vite. Par contre, le dropshipping professionnel va continuer à être là parce que pour moi, le dropshipping professionnel c’est du e-commerce. Aujourd’hui, on peut passer par un agent privé, par exemple, pour avoir des livraisons plus rapides. Ne pas vendre n’importe quoi, vendre des produits de qualité, avoir des emballages personnalisés, et même améliorer les produits. Je prends un produit, je vois que le produit a certains défauts ou que je peux l’améliorer d’une certaine façon. Je contacte mon fournisseur, j’achète un mini stock de 200 pièces, 300 pièces, et je lui demande une petite amélioration. Le produit est de meilleure qualité, et unique puisque c’est moi qui l’ai fabriqué, et c’est une grosse valeur ajoutée pour les clients. Et j’ai beaucoup d’avantages par rapport à la concurrence. Pour moi, c’est ça l’avenir du e-commerce. C’est améliorer les produits, améliorer l’expérience utilisateur et faire littéralement de l’e-commerce.
Gérald : Tu dois le savoir puisque tu as pas mal de tes clients qui sont en France, peut-être même une grande majorité. Le 1er juillet, on a une mise à jour au niveau de la TVA. Est-ce que tu as déjà réfléchi à des solutions vis-à-vis de ça ? Est-ce que c’est insurmontable selon toi ? Comment vois-tu l’avenir vis-à-vis de ça ?
Saad : Avec des comptables et des experts-comptables, on est en train de préparer une formation sur ça pour donner à nos élèves les connaissances pour optimiser tout ça. Alors ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a toujours des solutions. Ça fait maintenant six ans que je fais de l’entrepreneuriat. Et il y a toujours des solutions parce que pour moi, la fiscalité ou la comptabilité en général, c’est un jeu plus ou moins. Il y a des règles qu’il faut suivre et qu’il faut connaître. Et lorsque vous connaissez ces règles-là, vous pouvez les optimiser à votre avantage. Maintenant, prenons le pire scénario : on ne peut rien y faire, on doit payer la TVA. Je vais augmenter les prix de 20%. Et on va tous payer la TVA ! Et c’est le client qui va payer les 20%, c’est le consommateur, tout simplement.
Gérald : Je suis 100 % d’accord avec toi. Moi, je reçois pas mal de messages. Et pourtant, je ne suis pas du tout expert sur le sujet ! Donc, ne m’écrivez pas en fait par rapport à ça. Moi, pour tout ce que vous voulez d’autre, mais pas pour ça ! Écrivez Saad !
Saad : Ah, non, j’ai ma dose ! En francophonie, on est traumatisé par la fiscalité. Les débutants n’ont pas encore fait le premier pas dans le business en général et ils me posent déjà la question !
Gérald : Oui, je vois tout à fait le truc ! Au début, tu y penses, puis quand ton business commence à prendre, tu n’y penses plus… On est toujours en décalage par rapport à ça !
Saad : Et pour moi, c’est comme ça qu’on se lance. On se lance d’abord et on apprend sur le terrain. Mais si tu passes trop de temps à réfléchir, tu vas être paralysé et tu ne vas rien faire.
Gérald : Je suis 100% d’accord ! Le business de vente de boutique, c’est un gros sujet quand même, il y en a qui font de gros sous. Vis-à-vis de ça, est- ce que tu peux nous expliquer un peu le principe ?
Saad : Ça, c’est un très, très gros avantage et une très bonne question. Et peu de personnes parlent de ça, alors que c’est un gros marché avec du gros potentiel ! Je vais vous donner quelques exemples de sites et ça, c’est énorme. Vous pouvez aller voir vous-même des boutiques qui ont fait des millions en dropshipping. Vous pouvez voir leurs statistiques, leurs boutiques, leur trafic… Tout est vérifié, validé par des agents, par des intermédiaires, par exemple. C’est ce qui est très intéressant.
Gérald : on donnera tes exemples en description.
Saad : C’est top, mais Philippa, c’est le plus gros en tout cas, et là, tout le monde peut aller sur ce site-là, taper dropshipping et aller voir des boutiques. On peut aller voir les produits, la boutique, le chiffre d’affaires de la boutique. Qu’est-ce qu’elle a vendu ? Comment elle a vendu, à travers quels canaux d’acquisition, et tout est détaillé. C’est vraiment très rare d’avoir ce coup d’œil derrière le rideau, de voir ce qui se passe derrière la réussite. Alors, c’est vendre des produits de qualité, avoir des boutiques, et des clients qui reviennent plusieurs fois sur la boutique. Ça augmente la valeur monétaire de votre boutique qui a des clients satisfaits. Vous allez pouvoir la vendre beaucoup plus cher.
Gérald : C’est un bel effet de levier.
Saad : C’est énorme ! Et les boutiques en dropshipping ? Vous l’avez ouverte depuis votre chambre. Vous n’avez pas besoin d’inventaire, de stock ou autre, et c’est ça ce qui est bon avec le business.
Gérald : Dans mon équipe, Jérémie a vendu trois boutiques. Maintenant, il est chez nous en tant que salarié et gère les équipes, mais il a fait un levier de dingue. Il a bossé pendant six mois. Bien entendu, il faut que la boutique fasse un petit peu de profit avant de la vendre. Mais en tout cas, ça a été vraiment un élément différenciant dans sa vie.
Saad : C’est vraiment énorme. Peu de personnes le font. C’est vraiment une grosse opportunité pour les investisseurs présents à notre niveau. On achète des boutiques, et on les booste encore plus. Pourquoi ne pas les vendre plus tard ? Ça aussi, c’est une opportunité. Lorsque vous avez de bonnes compétences, lorsque vous avez maîtrisé la chose en la faisant plus tard, rien ne vous empêche d’acheter des business qui sont moyens pour les booster, par exemple.
Gérald : C’est vraiment une stratégie à prendre en compte et je trouve que, en effet, on n’en parle pas beaucoup. Il y a Isabelle qui fait ça. Isabelle Nguyen qui fait du courtage sur ce genre de choses-là. Je ne connais qu’elle, mais je sais qu’il en existe d’autres. Ce serait intéressant un jour de l’inviter pour qu’elle nous donne son point de vue sur ça. Mais en tout cas, c’est un gros levier. Tu as pas mal de débutants. Comment tu les conseilles au départ pour démarrer ? Comment tu vois les premiers pas ? Les premières étapes ?
Saad : Dans notre programme enfin libre. La première étape, ça va être le mindset. Ça fait un petit peu drôle que je le dise comme ça, parce que j’ai toujours ignoré cette partie-là, parce que je m’adressais souvent à mes débuts en coaching à des entrepreneurs qui avaient déjà des business, etc. Mais lorsqu’on s’adresse à des salariés, des débutants, il y a des gros blocages au niveau Mindset qu’il faut absolument résoudre. C’est pour ça que la première étape dans le programme Enfin Libre, c’est comment passer du Mindset salarié au Mindset entrepreneurial ? Parce que ce sont deux choses très différentes. Et puis, on va dire première grosse étape après Le Mindset. Ça va être la création de la boutique. On va choisir une thématique de la boutique, une niche. On va très bien choisir les produits qu’on va vendre. Donc on va commencer avec cinq produits au maximum. Ça aussi, c’est une erreur que beaucoup de débutants font : ajouter 200 produits sur la boutique dès l’ouverture. La plupart des gens pensent qu’une boutique professionnelle, c’est une boutique qui a plusieurs produits. Je ne sais pas d’où vient cette idée-là, c’est faux. Lorsqu’on fait de la publicité payante, les gens vont venir voir le produit, pas les autres.
Gérald : Je crois qu’il n’y a que 4% des gens qui sortent de la page du produit.
Saad : C’est ça. Il n’y a que 1% des personnes qui vont aller voir la page d’accueil. 1%, c’est à ignorer ! Les gens ne vont pas aller naviguer sur la boutique et voir si vous avez d’autres produits, etc. Ils arrivent sur votre produit et, soit ils apprécient votre offre, soit ils quittent votre boutique. Donc, il ne faut pas perdre beaucoup de temps sur la création des produits, etc. Dès qu’on a choisi les produits, on passe à la partie sourcing : trouver les bons fournisseurs, trouver les bons agents qui vont envoyer les produits parce que ça aussi, c’est très important. C’est une grosse partie du business. On va déléguer un petit peu la partie logistique à un fournisseur. Donc, forcément le fournisseur doit être de qualité. Parce que si vous faites tout bien, mais que le fournisseur n’est pas bon, ça va endommager votre business.
Étape suivante ? On a la boutique, on a les produits, maintenant, il faut attirer les clients sur la boutique. Donc là, on donne deux moyens, deux chemins plutôt à nos élèves. Si vous avez un budget dédié à la publicité payante, on vous recommande largement la publicité payante. Pour nous, c’est le plus rapide et le plus efficace. Et c’est là où il y a le plus de potentiel. Je recommande un budget de départ de 1000 euros pour les premiers tests. Pour les gens qui n’ont pas un budget de départ, vous pouvez faire tout ce qui est acquisition de trafic organique, donc potentiellement référencement sur Google, création de communautés et les mini influenceurs. C’est très sous-estimé par la plupart des e-commerçants. On va chercher à créer des mini ambassadeurs qu’on ne va pas payer. On va juste leur envoyer le produit et on va leur créer un petit portail sur la boutique pour qu’ils puissent recommander nos produits à leur audience, à leur mini audience, et à chaque fois qu’ils génèrent une vente, ils ont une petite commission. Donc moi, je ne paie rien du tout, je me contente de vendre le produit. Aujourd’hui, je dirais que 10% de notre chiffre d’affaires est réalisé par des mini influenceurs. Et là, on parle de gros chiffres, de plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires généré grâce à des mini influenceurs, gratuitement, pour lesquels je n’ai rien investi. Non seulement je fais des ventes gratuitement, mais je reçois aussi des créatifs gratuitement : des images, des vidéos que je peux réutiliser dans mes pubs, dans ma boutique, partager dans mes réseaux sociaux ou sur mon compte Instagram avec la permission de la personne.
Gérald : Et ça, je ne sais pas si les gens qui ne connaissent pas le dropshipping prennent conscience de ce qui est en train de se passer. Mais ça, ce sont vraiment des pépites ce que tu es en train de nous dire. Les créatifs, c’est ultra important d’en parler au début. Toi, tu as une unité de business dans ta boite qui fait ça. La création, c’est vraiment pépite. Et les micro-influenceurs aussi, parce qu’ils vont mettre plus de cœur à faire la promotion de tes produits, même s’ils ont moins d’audience que les gros influenceurs qui s’impliquent moins parce qu’ils sont sollicités 10 fois, 100 fois, 1000 fois par jour. Donc, c’est vraiment une grosse stratégie. Et ceux qui comprennent un peu l’enjeu de ça voient vraiment que tu viens de nous délivrer quelque chose de puissant.
Saad : C’est bien parce que oui, pour un débutant, ça donne envie, c’est bien. Mais moi, je ne sais pas prendre de vidéos ni de photos. Moi aussi, je fais ça. J’envoie les produits à des mini influenceurs. Lorsque j’ai deux stratégies différentes. Lorsque je veux faire des ventes, je vais chercher des mini influenceurs qui sont un peu engagés, etc. Mais lorsque je veux seulement des créatifs pour commencer, je vais chercher les influenceurs qui sont très bons en photo, des personnes qui ont un beau compte Instagram, de belles photos bien organisées, qui font très attention aux détails, etc. Ces personnes-là ne cherchent pas forcément à faire des ventes, mais je leur envoie le produit pour avoir de belles photos très professionnelles et que je peux utiliser plus tard dans la publicité.
Gérald : Mais c’est ultra puissant ce que tu nous dis ! Vraiment là-dessus, n’hésitez pas à repasser l’épisode et à prendre des notes. À mon humble avis, il y a pas mal de bonnes recettes là-dessus. Si on parlait un peu de toi ? Admettons que tu puisses maîtriser une compétence, celle que tu veux, pas forcément en relation avec ta vie professionnelle. Mais tu peux maîtriser ce que tu veux en un claquement de doigts. Qu’est-ce que ça serait ?
Saad : OK, d’un claquement de doigts, je dirais le closing, la vente closing, en face to face. J’ai toujours vendu, mais derrière un produit, derrière une publicité. Donc, je n’ai jamais vraiment amélioré ou mis en pratique la vente en closing. Donc je pense que ce serait pas mal.
Gérald : Ça fait écho à une question : tu as commencé par le e-commerce, ensuite, tu t’es vendu toi-même en tant que consultant et coach. Tu t’es marqueté du coup ? Est-ce que tu as vu une différence au moment où tu écris une page de vente pour parler de tes compétences plutôt que de parler des caractéristiques de tes produits ?
Saad : Pas forcément, parce que c’est quasiment la même chose. On revient un petit peu au point qu’on abordait tout à l’heure. C’est un produit devant une audience. Sauf que là, c’est une personne, c’est un peu la marque Saad Ben. Ça, c’est le produit. Parfois, en réunion, on en parle comme si c’était un produit physique. En fait, ça se vend aussi comme un produit tout court.
Gérald : Ok, tu n’as pas eu de difficulté avec le fait de te vendre toi à travers cette marque-là ? Ça n’a pas été dur ?
Saad : Non, je ne pense pas que ça a été dur. C’était une zone d’inconfort, c’est sûr. Mais j’ai vite compris qu’en tant qu’entrepreneur, on doit sortir constamment de sa zone de confort pour progresser. Parce que si je n’avais pas fait le premier pas, je serais toujours salarié. Je n’aurais jamais fait le premier pas et c’est comme ça qu’on progresse. Donc, cela n’a pas été facile, on va dire. Mais ça n’a pas non plus été difficile parce que c’était pour moi un but, un objectif.
Gérald : Si tu pouvais être incarnée en une personne, je choisirais vivante, décédée fictive ou réelle pour 24h, qui ce serait ?
Saad : Ça serait drôle d’être Elon Musk… Oui, Elon Musk, je pense. Ça serait très intéressant de voir un peu son quotidien. Il a l’air très, très créatif, très actif, un peu comme moi à mon niveau ! J’ai plusieurs mini business, je suis animé par le business en fait ! Franchement, j’aime bien ce que je fais, pour moi, ce n’est pas vraiment un travail. J’aime bien la vie d’entrepreneur. On est bombardé constamment d’idées, tout simplement. Et je pense que lui, il a vraiment le niveau ! Ce serait drôle de voir comment il vit ça tous les jours.
Gérald : Tu penses qu’il est fou, ou tu penses qu’on le comprend mal, que la presse le comprend mal.
Saad : Non, je ne pense pas qu’il soit fou, au contraire ! C’est un génie, on ne devient pas multimilliardaire quand on est fou.
Gérald : Et du coup, si tu pouvais revenir en arrière et changer un élément de ta vie, ce serait quoi ? Professionnel ou perso, ce que tu veux.
Saad : Perso, il y en a beaucoup donc je vais me concentrer sur le pro ! Je pense que je me serais formé beaucoup plus vite. Quand je dis former, c’est acheter des livres, acheter des formations, faire des coachings beaucoup plus tôt. J’ai mis beaucoup de temps à avoir ce déclic-là. J’étais beaucoup dans la partie hater, je ne te le cache pas. Au début, lorsque j’étais salarié et que je voyais quelqu’un réussir, c’était forcément de l’arnaque… Mais à un moment donné, je me suis rendu compte que c’était moi le problème. En fait, je ne me voyais pas faire la même chose, je ne pensais pas réussir, donc je me trouvais des excuses. Je pense que c’est une grosse erreur d’avoir mis beaucoup de temps à investir en moi alors que c’est la meilleure chose à faire. Si vous avez accès à quelqu’un qui a fait quelque chose que vous voulez faire, et qui a réussi, allez-y ! Parlez-lui, payez-le pour qu’il vous forme. Vous aurez gagné des années, des années d’expérience. Et ça, ça n’a pas de prix, en fait.
Gérald : Et du coup, la suite pour toi, c’est quoi ? On ne s’était pas vu depuis un an et on n’avait pas trop échangé. On se reparle il y a seulement quelques semaines et tu sors un livre, tu as 1500 personnes en formation, etc., ça va trop vite pour moi !
Saad : La suite, c’est continuer à impacter les gens. Franchement, je suis tombé amoureux de ce nouveau métier, même si ce n’est pas évident tous les jours parce qu’on a une partie de l’audience qui va être un petit peu de l’autre côté de la balance. Et c’est normal, il ne faut pas avoir peur de ça. Ça fait partie du jeu ! Lorsque vous n’avez pas de haters, c’est que vous ne faites pas les choses différemment, vous êtes comme tout le monde, en fait.
La suite, c’est faire la même chose, en beaucoup plus grand, à plus grande échelle. On est arrivé à ce niveau-là, que ce soit en e-commerce ou autre. Il faut être rapide. Et c’est une variable que peu de personnes en francophonie prennent en compte : la rapidité d’implémentation. Ce n’est pas forcément la meilleure idée, le meilleur produit qui gagne. C’est le produit le plus rapide d’exécution, de mise en place sur le marché. L’exposition au niveau du marché, c’est ça qui fait qu’il joue un très grand rôle dans le succès d’un produit, d’un service, etc.
Gérald : Nickel. Et du coup, si on veut te retrouver, voir ce que tu fais, tes programmes, suivre un podcast également, une chaîne YouTube, tout ça.
Saad : Alors c’est Saad Ben ou Saad Ben Show pour le podcast. Vous me retrouvez sur YouTube et j’ai aussi saadben.com pour avoir tous mes liens, ma formation gratuite, mon livre. Il est gratuit, vous n’avez que les frais de livraison qui sont de 9.90 euros. Attention, ce n’est pas la même histoire que mon collier perroquet ! Il me coûtera 12.50 euros à l’impression et à l’envoi parce qu’il y a 347 pages.
Gérald : Chiffres marketing, attention !
Saad : Ce n’est pas un livre ou je vous dis tout le temps « achetez ma formation, achetez mon coaching ». Je vous explique tout ce que je fais de manière détaillée, de manière pratique. J’ai même inclus des liens dans le livre qui ramènent vers des tutos vidéo secrets aussi. Ça me permet de mettre à jour constamment la vidéo parce que pour le livre, c’est plus compliqué. C’est un livre où je vous forme étape par étape. La vérité, je l’ai créée pour vous permettre de passer à l’action, tout simplement !
Gérald : C’est génial, en tout cas, merci beaucoup ! Tu as partagé énormément de petites pépites ultras techniques avec nous, c’était top ! À bientôt !
Saad : Merci Gérald, merci pour l’invitation. Merci à tous !