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Robin Janssen

Faire péter les plafonds de verre et créer un empire

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Robin Janssens est un entrepreneur de la première heure qui n’a jamais eu peur de se lancer quand il croyait à son projet. Il a su apprendre de ses erreurs et de ses échecs sans jamais baisser les bras et est désormais un entrepreneur accompli. Il partage aujourd’hui avec nous son expérience, mais aussi son énergie, sa motivation et sa détermination qui n’ont jamais été plus fortes !

 

Gérald : Salut Robin ! Merci d’être là aujourd’hui.

 

Robin : Salut Gérald ! Comment vas-tu ?

 

Gérald : Ça va super, et toi ?

 

Robin : Écoute, la patate, la patate ! On est là pour expliquer les 20% d’actions qui nous ont rapporté 80% de résultat et, étant un enfant de la loi de Pareto, je vais plutôt t’expliquer les 5% des 5% d’actions qui m’ont rapporté 99% de résultat. Comme ça, on va à l’essentiel en mode efficience ultime !

 

Gérald : C’est super !  Tu es où en ce moment ?

 

Robin : Comme tu le vois, je suis à Dubaï ! Je me suis acheté une voiture, je me suis acheté une montre… Dubaï m’a pris, complètement. Jamais je n’aurais pensé me retrouver là-bas. Dubaï m’a pris parce qu’il y a une énergie de dingue, des opportunités, un réseau, un mode de vie… Quand tu es entrepreneur et que tu as un peu d’argent, un peu de liberté, on ne va pas se mentir, c’est exceptionnel ici, même s’il y a plein de choses dans cette culture qu’on n’aime pas forcément (c’est un peu superficiel, il fait chaud, il n’y a pas trop de verdure, etc.).

Mais il y a quand même beaucoup de bons côtés, surtout niveau mindset. En fait, j’ai rencontré plus de monde ici en 2 semaines qu’en 2 ans à Barcelone. En partant de ce constat-là, quand on est entrepreneur, on se doit de sortir de sa zone de confort, de rencontrer des gens. Ici, même si tu ne veux pas sortir de ta zone de confort, ça tombe dessus, tu ne peux pas y échapper. Donc voilà pourquoi, actuellement, je suis là et que je vais rester, je pense. Parce que pour le moment, les planètes s’alignent. Mais c’est vraiment cool !

 

Gérald : Ok, donc tu y es allé un peu par nécessité, parce que tu avais besoin de revivre un peu, de regagner un peu de liberté. Et au final, ça t’apporte qui est bien plus, c’est cool !

 

Robin : Tu vois, quand on a démarré l’entrepreneuriat avec Hamza, on avait la chance d’être deux parce qu’il y en a qui sont tout seul quand ils débutent. Je sais que pour les gens qui regardent cette vidéo, il y en a probablement qui sont tout seuls, qui sont en train de se lancer, qui se sont lancés, qui se sentent seuls. C’est difficile d’être seul parce que c’est plus long, parce que quand tu dois surmonter des échecs, c’est beaucoup plus compliqué de gérer tout seul. Et que quand tu dois fêter des victoires, c’est forcément plus triste. Donc, il faut vraiment, le plus rapidement possible, mettre en place des actions pour conditionner votre mindset, votre cerveau, et changer votre environnement. L’être humain est un animal social : on est fait pour être avec les autres. Si tu veux évoluer, grandir, si tu veux monter en puissance, il faut vraiment que tu sois auprès de personnes qui t’inspirent, auprès de personnes qui ont 10 temps d’avance et qui vont te montrer la voie de manière consciente ou inconsciente.

Pendant plusieurs années, j’étais seul avec Hamza. Et on se sentait seul. C’est pour ça qu’on a rejoint un mastermind. Ce n’était même pas pour le business, mais finalement pour trouver une seconde famille business, pour rencontrer des gens qui parlent notre langage, qui nous comprennent. Bien sûr on a nos amis, notre cercle social, mais ce n’est pas pareil, ils ne sont pas forcément entrepreneurs. Du coup, on voulait simplement des gens qui nous comprennent. Se sentir compris, se sentir acceptés, avoir ce sentiment d’acceptation dans un groupe : c’est hyper important dans la pyramide de Maslow. Le sentiment d’appartenance vient avant le sentiment d’accomplissement des choses. C’est indispensable d’être auprès de ses pairs, auprès des siens, finalement.

Ensuite, j’ai déménagé à Barcelone parce que je n’en pouvais plus de la grisaille et de l’ambiance de Paris. D’accord, à Barcelone, il y a plus de soleil qu’à Paris, etc., mais pareil, ce n’est pas trop un environnement business, j’ai l’impression. Soit j’ai été mauvais et je n’ai pas trouvé les autres entrepreneurs. Après, au niveau conditions de vie, c’est idéal : c’est à 2h de Paris, il fait beau toute l’année, il y a la plage et c’est une ville super cosmopolite. Il y a plein d’endroits culturellement et c’est une ville très riche pour faire la fête.

Donc 1 an et demi à Barcelone, puis covid et confinement. Donc tu passes d’un mastermind et des voyages dans des endroits de dingues à rester enfermer chez toi. Là, on s’est dit avec Hamza qu’il fallait que ça change, qu’on fasse un truc. C’est pour ça qu’on a créé notre propre mastermind. Et surtout, j’ai senti que c’était le moment de quitter Barcelone où j’ai eu le projet de m’installer à Bali. Les conditions de vie là-bas sont dingues, j’y suis déjà allé et j’adore cet endroit. Je devais partir le 15 janvier, et le 14 : fermeture des frontières ! Du coup, j’ai dû trouver un plan B et c’était Dubaï.

Je n’étais pas du tout attiré par cette ville initialement, mais je savais que je pouvais sauter en parachute là-bas puisque je saute tout seul. Ça m’a donné un prétexte pour y aller et je suis donc parti à Dubaï. Au final, je ne peux pas sauter parce qu’il faut 1000 sauts pour sauter ! Mais dès les premiers jours, j’ai pris une gifle en voyant le Burj Khalifa. Là, il s’est passé un truc intérieurement. C’est l’être humain qui a fait ça. Je suis un être humain. Ça veut dire que je suis en capacité de faire ce qui est en face de moi. Je me suis vraiment pris une gifle énergétique.

Et du coup, je crois que je vais rester là. Je ne vais pas aller à Bali parce que Bali, c’est plus une ambiance de repos, vacances, retraite, méditation… Moi, je suis plus là pour mettre des manchettes ! Je ferais de la méditation plus tard, en vacances à Bali. Et voilà pourquoi je suis à Dubaï.

Je vous explique ça parce que le message que je veux faire passer, c’est l’environnement. Aujourd’hui, je reste à Dubaï parce que je me sens bien dans cette ville, parce que je n’ai jamais rencontré autant de personnes. Attention, il y a tout et n’importe quoi ici. Mais bon, au fil des années, tu commences à comprendre avec qui il faut être et qui il faut éviter d’être. J’ai rencontré un gars de 37 ans qui s’est acheté une mine de cuivre au Liban !  Tu imagines le délire quand il me raconte des histoires de dingues, ses problèmes de business ce sont ses drones qui se font abattre par les Américains ! Et tu rencontres un petit gars de 21 qui a monté un fonds d’investissement. Il gère 110 millions pour des clients aux États-Unis, à 21 ans ! Je rencontre des gens qui sont trop cool. Ça casse des croyances inconscientes en deux temps, trois mouvements et c’est ouf ! À Dubaï, on est dans un environnement où on aime ou on n’aime pas. Ce qu’ils ont fait en 30 ans, c’est une prouesse incroyable. Et en fait, ça te conditionne inconsciemment. Tout est possible. L’impossible n’existe pas à Dubaï. Parce qu’ici, leur concept, on aime ou on n’aime pas, mais c’est de faire tout en plus grand. Et du coup, il y a quand même certains trucs qui sont hyper impressionnants, même s’il y a beaucoup de beauf, m’as-tu-vu, etc.

 

Gérald : Complètement. C’est sûr que quand le gars te raconte qu’il a ses drones qui sont abattus au-dessus de sa mine et que toi, tu lui dis que ton business manager s’est fait bloquer sur Facebook, ce n’est pas le même délire ! Est-ce que tu peux recontextualiser, expliquer un peu ce que tu faisais au départ avec Hamza ton associé ? Comment avez- vous avez démarré et ce que vous faites aujourd’hui ?

 

Robin : Alors du coup, moi, j’ai toujours eu la fibre entrepreneuriale accompagnée du rejet de l’autorité et du système pyramidal salarial. Je savais donc très clairement que le salariat n’était pas pour moi. Donc, j’ai dû trouver un plan B, et c’était devenir entrepreneur. J’ai fait une école de commerce qui ne m’a pas servi à grand-chose, mis à part le fait que j’avais un stage à faire à l’étranger en master 1. Hamza était une connaissance de connaissance, et je lui ai envoyé un message à ce moment-là. Il m’a aidé à trouver un stage et je suis allé à Sydney. Ça s’est fait directement : on avait la fibre entrepreneuriale, on avait envie de faire quelque chose. On ne savait pas ce qu’on allait faire, mais on allait le faire à fond. Je te passe les projets qu’on a lancés et qui n’ont pas marché… Mais on était déterminé à lancer quelque chose.

Et puis je suis rentré à Paris. J’étais en master 2 d’école de commerce, avec mon stage de fin d’études à faire. Je vais voir ma directrice et je lui expose mon projet de faire mon stage dans ma propre création d’entreprise et de me donner la possibilité d’intégrer l’incubateur de HEC puisque l’école est partenaire de la CCIP. L’autre option, c’est de faire un faux stage comme les trois premières années que j’ai faites, mis à part Sidney. Elle n’a pas apprécié et m’a collé un conseil de discipline. J’ai quand même réussi à les convaincre de me laisser monter mon entreprise et qu’alors, je serai un ambassadeur pour eux. Ils m’ont permis d’intégrer l’incubateur, et c’est là que tout a démarré. On était dans de bonnes conditions, avec plein de porteurs de projet, des coachs qui étaient des entrepreneurs dans plein de domaines de compétences. Et là, on s’est positionné sur la niche du VTC. Uber est arrivé en 2014, et le succès était foudroyant et c’est assez incroyable. D’ailleurs, très clairement, ça a été un peu compliqué avec les taxis. Mais c’était révolutionnaire et on s’est dit qu’on allait se positionner là-dessus. Par contre, annoncer que tu vas créer une société de transports, ça ne fait pas rêver ! Mais on s’est lancé. Moi, j’avais la fibre business, et Hamza, la fibre très opérationnelle. Il a passé sa capacité de transports, ce qui nous permettait de pouvoir recruter des chauffeurs et d’avoir une flotte de véhicules. On a fait notre business plan, on a levé des fonds auprès de la banque pour acheter des véhicules. Une fois les véhicules financés, on a recruté les chauffeurs. Et on s’est développé très rapidement.

En parallèle de ça, moi, je regarde le webinaire d’Olivier Roland. C’était en 2014, et c’est marrant parce que j’ai vu qu’il y a deux, trois mois, il a fait exactement le même webinaire, six ans après. Comme quoi, on ne change pas une équipe qui gagne ! Et dans son webinaire, je vois qu’à la fin, il te vend son produit à 2.000 euros et on l’entend : « Félicitations Mélanie ! Félicitations Victor ! Bravo Martin ! ». J’ai fait mes calculs : il vient de se faire 20000 euros en 10 minutes !  C’est du délire ! Et là, je dis à Hamza qu’il faut qu’on crée un blog, il y a un truc à faire. Donc on crée un blog sur le métier qui s’appelle la bible du VTC.

Et puis voilà, c’est là que ça démarre. Ensuite, avec ce blog, on commence à avoir une petite visibilité. Et, vu qu’on était dans l’incubateur, on avait la possibilité de donner des formations en physique. On n’est même pas encore une société de transport, on attendait la capacité, le diplôme de Hamza. On attendait de recevoir tout ça, mais on formait déjà des gens pour créer une société et la développer. Ces gens venaient dans l’incubateur pour se former. Au début, il y avait 1, puis 2, puis 3, puis 15 personnes ! Il y avait des chèques qui trainaient partout, ou alors les gens payaient en liquide, on faisait l’apéro tous les vendredis soir ! C’était n’importe quoi ! Nos premières semaines, on se faisait 15000 euros, c’était fou pour nous ! D’ailleurs : conseil numéro 1 quand tu es sur un positionnement que tu veux créer une LTV, une Long-Term Value. On parle là de comment créer de la valeur sur le parcours client sur le long terme et comment créer des business satellites dans ton écosystème qui vont pouvoir justement s’insérer dans ce que tu as déjà créé. Donc la règle numéro 1, c’est de toujours écouter ton client et ton prospect. C’est la seule et unique vérité. Lorsqu’on faisait ces formations physiques, on leur expliquait l’importance d’avoir un bon expert-comptable pour lancer son projet, que c’est un partenaire super important à avoir. On nous demandait alors de recommander une comptable ou un cabinet d’expert-comptable. Avec nos business de l’époque de vente de drones à en dropshipping avec la Chine, on a appris que, si tu ne maîtrises pas la chaîne de valeur, tu ne maîtrises pas ton business, et c’est compliqué. Là, c’était pareil. Vu qu’on recommandait un cabinet comptable qui n’était pas notre cabinet comptable, c’était finalement compliqué de maîtriser la qualité. Et c’était notre image qui était impactée derrière. Et puis, à ce moment-là, on se lance et crée notre propre cabinet d’expert-comptable, comme ça !

On a vu plusieurs experts-comptables, dont une, en particulier. L’idée, c’était qu’on s’occupait de ramener les clients et elle s’occupait de la construction du cabinet. Elle travaillait chez KPMG, donc c’est un peu compliqué. Elle n’avait pas d’expérience entrepreneuriale et c’est donc nous qui avons créé de toutes pièces avec elle le cabinet d’expertise comptable, les process, les recrutements, etc. Et on a travaillé très, très dur pour développer ce cabinet. On est devenu leader numéro un en France. En un an, on est passé de 0 à 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ça n’existe pas dans le monde de la comptabilité, des croissances aussi fulgurantes, on s’est d’ailleurs fait contrôler par l’ordre des experts-comptables !

 

Gérald : Je t’arrête 30 secondes parce que ça, il fallait absolument qu’on en parle. On ne montre pas un cabinet d’expertise comptable comme ça, en partant de rien. C’est un métier qui est normé, hyper institutionnalisé. On n’est pas éligible pour faire ce genre de truc, dans nos têtes, on se dit que ce n’est pas possible ! En termes d’explosion de croyances limitantes, je pense qu’on est au top de ce qu’on peut faire. Tu aurais pu monter une banque éventuellement, mais c’est tout ! Moi, j’ai mis quasiment 5 ans avant d’investir dans quelque chose alors que j’avais des chiffres plus costauds que certains.

 

Robin : Je vais te dire une chose, c’est que ce cabinet, on l’a créé à 22 ans. C’était foudroyant, c’était super rapidement la vitesse d’exécution et la création de ce cabinet ! Si on devait refaire la même chose aujourd’hui, ça prendrait beaucoup plus de temps. Parce que lorsqu’on a lancé ça, on l’a fait avec beaucoup de naïveté, sans se poser trop de questions. Et c’est la clé : vas-y, ne réfléchis pas trop et fonce. Et tu verras ce qui se passe. Et si ça rate, ce n’est pas grave parce que ça sera la plus belle expérience entrepreneuriale de ta vie et ta plus belle leçon d’apprentissage qui te permettra de mieux réussir ton prochain projet. Tu n’as rien à perdre !

Pour finir sur la parenthèse VTC de ces fameuses formations physiques, les mêmes personnes demandaient si on avait une école VTC à leur recommander pour passer l’examen et pour avoir la carte. C’est une activité réglementée pour pouvoir travailler. Alors on a décidé de créer notre école. Donc là, on a commencé à créer tout un écosystème. Après, on a également compris que c’était peut-être plus intelligent de faire des formations dématérialisées plutôt que physiques. On a donc transformé la formation physique en formation en ligne et c’est là qu’on a vraiment créé un écosystème.

On est super bien référencés avec notre blog et grâce aux vidéos YouTube également. C’est un travail de très long terme, on ne va pas se mentir. Il ne faut pas espérer avoir des résultats à court terme, parce qu’on n’en aura probablement pas. Mais c’est une vision patrimoniale sur le long terme et aujourd’hui, ça paye et on est content de l’avoir fait. Ça nous donne une vraie légitimité. Et aujourd’hui, quand une personne recherche les informations, il y a de grandes chances qu’elle tombe sur nous, une grande probabilité qu’elle se forme chez nous pour passer l’examen VTC et avoir la carte VTC, et pareil, 90% de chances qu’elle crée sa société chez nous, qu’elle soit ensuite en comptabilité chez nous et qu’ensuite on lui vende d’autres produits, des formations en ligne pour développer sa clientèle privée, développer une flotte de véhicules, etc. Donc, le coût d’acquisition d’un client, on n’a l’a qu’une fois au lieu de 3 sur 3 activités différentes. Et ça permet d’avoir une LTV (long terme value) sur un client VTC sur 3 ans qui est entre 6 et 8000 euros sur un client. C’est énormissime, énormissime. Et ça, c’est ultra ultra, ultra, ultra ultra, et j’insiste, ultra puissant de se positionner justement sur une niche et de créer un écosystème. Et c’est ce qu’on est en train de faire. Justement, sur un marché plus grand que notre business, on a créé un cabinet comptable également, cette fois-ci sur le business des formations en ligne Mastermind. On a créé une agence marketing, une agence de closing, une de recouvrement, etc. C’est plus compliqué parce que c’est plus concurrentiel. Mais voilà, patience, on ne se pose pas trop de questions. Ça marche : tant mieux. Ça ne marche pas : tant mieux aussi, parce qu’on apprend de nos échecs.

 

Gérald : C’est top, c’est hyper inspirant. J’avais une question : quand tu passes de tes projets que tu considères comme des erreurs ou des échecs, comme la vente de drones en dropshipping, à un projet où tu rencontres le succès, qu’est-ce qui se passe réellement ? Comment tu te sens et comment tu gères ? Hormis les bouteilles le vendredi soir !

 

Robin : Je n’ai jamais ressenti ça comme ça. Je ne sais pas comment l’expliquer… Mon cerveau a toujours été conditionné à ça de toute façon, je savais que ça allait arriver un jour. Alors oui, sur le coup avec les drones, on a galéré, mais c’était marrant ! C’était une expérience malgré tout, mais on a vu que c’était galère. Alors on s’est dit qu’il fallait faire autre chose, et c’est ce qu’on a fait.

Puis on a eu des résultats assez rapidement. On était content bien sûr, parce que moi, depuis quand même pas mal d’années, j’avais envie de gagner de l’argent, d’être à l’aise financièrement. Il ne faut pas se mentir, généralement, quand tu veux devenir entrepreneur, c’est très clairement pour gagner de l’argent. C’est pour avoir ta liberté financière. C’est la motivation principale.

Je ne suis pas du tout à plaindre : quand mes parents sont partis vivre à Ibiza quand j’avais 17 ans, ils m’ont pris un studio à République à Paris de 14 m². Attention, je ne me plains pas du tout, j’ai vécu dans une famille qui m’a apporté beaucoup d’amour et tout ce qu’il fallait pour réussir, et me conditionner à réussir dans la vie ! Mais j’étais quand même dans un 14 m² et il y a quand même des mois où le 10 du mois, je n’avais plus d’argent. Je m’en sortais, mais j’en avais marre, vraiment marre de ne pas avoir d’argent. Il fallait trouver une solution. Et mon plan, c’était de générer 50 euros par jour. Avec 1500 euros par mois, et pas de loyer à payer, je serais tranquille. Donc effectivement, quand on a commencé à rentrer nos premiers euros, ça a été une libération, une décharge mentale. Ne plus regarder son compte, ne plus penser à qui tu dois rembourser, ne plus se dire qu’on ne peut pas s’acheter ça même si on en a envie, etc. J’avais 22 ans à cette époque et ça, c’était vraiment libératoire de ne plus être en galère d’argent. C’était le premier truc, et ensuite, tu sais qu’une fois que c’est parti, c’est parti.

 

Gérald : Dans la constitution de votre équipe, dans ton association avec Hamza, est-ce que vous aviez déjà les mêmes rôles au moment où vous avez fait le business de drones ? Est-ce que ça vous a aidé à vous structurer un peu ?

 

Robin : Alors le truc de drones, c’est vraiment anecdotique, ça n’a pas duré un mois. Déjà, j’ai la chance d’avoir un associé incroyable avec Hamza. Niveau état d’esprit, c’est une personne très calme, très posée, qui est totalement à l’inverse de moi. Donc, forcément, on se complète parfaitement. Je vais vraiment être l’impulsion de projet, apporter l’aspect plus visionnaire, genre « on y va et tant pis si c’est galère, on fonce ! ». Et lui, il va faire en sorte que ça soit faisable derrière. Il va faire en sorte que moi, je sois le moteur et lui le volant, que moi je sois bleu et lui rouge, que je sois lion et lui éléphant, grosso modo. Donc, on est très, très, très complémentaires à ce niveau-là. Et c’est vrai que non. Ça a pris des années à comprendre qui était qui dans le couple et qui faisait quoi. Au début, on faisait un peu tous les deux les vidéos YouTube. Moi, j’ai plus d’ego que lui, donc je voulais prendre plus de place sur le devant de la scène, parce que j’étais meilleur que lui sur ça et je le savais. Et en même temps, il voulait aussi avoir ce rayonnement du genre « Je suis successful, on me reconnaît, etc. ». C’était compliqué parce qu’on ne savait pas trop à ce moment-là. Et Hamza a eu l’intelligence de me laisser un moment sur le devant de la scène, parce que je pense qu’il a compris que c’était ma place, et que sa place à lui était autre part pour qu’on puisse exceller. Et ça, ça a pris du temps. Ça nous a pris 3 ou 4 ans pour comprendre vraiment qui fait quoi et d’accepter sa place et celle de l’autre.

Et tu vois, comme quoi on évolue ! Je suis sur le devant de la scène aujourd’hui et parfois, j’aimerais bien ne pas l’être, ou être à sa place aussi. Et lui, je pense qu’il est très content d’être à sa place parce qu’on a compris que c’était comme ça que ça marchait pour nous. À partir du moment où tout ça, c’est compris et accepté de façon réfléchie et intelligente, il n’y a pas de problème. J’ai beaucoup de chance parce qu’Hamza, ce n’est pas une personne d’ego. C’est une personne intelligente, calme, et réfléchie. Donc ça se serait probablement mal passé avec une autre personne, c’est sûr à 90%.

 

Gérald : Et quand vous lancez un business qui sort de l’écosystème, comme lancer le business en ligne, j’aimerais bien que tu reviennes sur cette histoire-là. Vous vous lancez en très peu de temps, et vous devenez ultra visible pour le grand public et c’est ultra puissant en termes d’exécution. On voyait qu’il y avait de l’expérience, que ça avait déjà été fait auparavant.

 

Robin : Pour recontextualiser et pour que vous compreniez ce qu’on a fait, le business en ligne, c’est effectivement une formation en ligne qu’on a sorti assez rapidement pour apprendre aux gens à vendre sur Internet. On a plusieurs millions de chiffre d’affaires sur la vente de formation en ligne sur le marché VTC et donc du coup, on a aujourd’hui des équipes qu’on a formées, etc. Alors, à ce moment-là, on était en phase de covid et de confinement, et on a certaines activités qui ont pris une grosse claque. J’étais en train de marcher sur la plage et là, j’en parle à Hamza : dans les deux prochaines semaines, on va mettre tout le monde sur la création de ce business et de cette formation en ligne. Les gens sont confinés chez eux, ça va cartonner. Et du coup, c’est ce qu’on a fait. Pendant deux semaines, on a tous travaillé comme des dingues. Tout était fait en deux semaines. La formation était créée. Le tunnel de vente, les emails, le copywriting, les automatisations, les publicités… Tout était prêt en deux semaines, c’était vraiment une prouesse d’exécution technique. Pour le coup, je dois dire que là, même si on ne partait pas de zéro, c’était vraiment pas mal ce qu’on a fait, et ça a été fait rapidement. Et c’est uniquement grâce à nos équipes, sans elles ça n’aurait pas été possible, je n’aurais pas pu faire ça tout seul. Et du coup, on a sorti ça et les résultats ont été assez bons. Le premier mois, on a fait 200 K je crois, et le deuxième mois a fait 500 000 de bénéfices. Ça a été assez fou ! Je me disais « Quand les mecs vont me demander quel est mon retour sur investissement » ! En fait, il n’y avait pas de retour sur investissement ! Nos coûts d’acquisition étaient à zéro euro, et on gagnait même de l’argent sur nos coûts d’acquisition. Moi j’étais en plein délire, et ça nous a coûté très cher par-derrière, on pourra en parler plus tard si tu veux. Mais ça a été assez fou : lancer un business en deux semaines et au bout de 60 jours dégager 500 000 euros de marge ! Ça fait un truc dans ton cerveau et je ne vous le souhaite pas, sincèrement. Enfin, si, je vous le souhaite si vous êtes assez intelligent pour ne pas perdre la tête et prendre de mauvaises décisions comme je l’ai fait.

 

Gérald : Ça m’est arrivé aussi, c’est ok là-dessus !

 

Robin : Après, c’est une expérience. Encore une fois, c’est sans regret. Je suis content d’avoir fait ces erreurs parce que du coup, on a beaucoup appris de ses erreurs. Mais effectivement, il faut être capable d’identifier l’opportunité à un instant T. Si vous voulez vous positionner sur le business en ligne, il faut comprendre que c’est, grosso modo, c’est nouveau. On parle que depuis quelques dizaines d’années, et ça évolue tellement vite !

Le business en ligne d’il y a 5 ans, d’il y a 2 ans et celui d’aujourd’hui, ce n’est pas le même. Et ça ne sera pas le même dans un an. Très concrètement, ce qui fait la différence entre ceux qui ont de gros résultats et les autres, c’est votre vitesse d’exécution. C’est juste ça : ne pas se poser trop de questions, avec peut-être un peu de naïveté, et y aller. Bien sûr, je ne vous dis pas de foncer dans un mur ! Il faut savoir étudier, analyser la faisabilité du projet et l’opportunité business. Mais c’est la vitesse d’exécution qui va faire que ça fonctionne. Et là, je vous le dis, les amis, je vous le dis aujourd’hui dans cette vidéo, je ne peux pas trop en parler, malheureusement, parce que c’est confidentiel, mais on est en train de lancer un projet. Très concrètement, on est sur un projet licornes qui va frapper le milliard, qui peut frapper le milliard en moins d’un an et ce qui fera que ce projet réussira, c’est la vitesse d’exécution. Tout va se jouer sur la vitesse d’exécution et la vitesse d’exécution, ça passe par s’entourer des meilleurs. Quand je dis les meilleurs, ce sont les meilleurs des meilleurs, des meilleurs, des meilleurs, des meilleurs. Et là, on est sur un truc en plus ultra technique. De toute façon, c’est dans la tête qu’il n’y a pas de secret et en plein dedans, je suis en plein dedans. Avec ma naïveté et mon mindset, j’y crois, dans un an je suis milliardaire ! Donc on en reparlera dans quelques mois Gérald, promis ! Ça va faire du bruit normalement dans quelques mois si tout se passe comme prévu.

 

Gérald : C’est quoi ton plan d’action, du coup, par rapport à ça ? Sans nous dire exactement ce que c’est, ni entrer dans les détails, mais comment structures-tu ton projet avant que ça se passe ? C’est intéressant de voir en amont quelle est la structuration de ton projet.

 

Robin : C’est d’abord mettre en place les étapes clés milestones, c’est-à-dire définir les étapes clés de la mise en place technique d’exécution du business sur les 30 prochains jours, ce qui doit être fait pour ça, et tout simplement trouver les meilleures personnes pour l’exécution de ces tâches, tout simplement. On sait ce qu’on doit faire, on a notre rétroplanning en termes d’exécution, on sait ce qui doit être fait là, tout de suite, dans les 30 jours. Parce que c’est là tout de suite que ça doit être fait. Si on ne le fait pas au bon moment, on va se faire doubler. Si on n’agit pas très vite, on va se faire doubler. Donc pour ça, c’est tout simplement mettre sur papier les étapes clés milestones, les exécutions techniques qui doivent être mises en place. Tu vois, je le note sur WhatsApp pour mes équipes : noter toutes les questions, interrogations, zones d’ombre liées au projet avant de pouvoir lancer la chose. C’est-à-dire l’exécution, le temps de développement, le coût de développement de la technologie, les ressources nécessaires pour le développement, etc.

 

Gérald : Tu balises et tu recrutes en fait.

 

Robin : C’est ça, tu balises tout et après, c’est trouver les meilleurs pour l’exécution : les meilleurs avocats, les meilleurs techniciens pour l’opération, etc.  Et puis après, on va lancer un MVP. S’il part comme on le souhaite, c’est plusieurs millions d’euros.

 

Gérald : Le MVP, j’en parle souvent, est-ce que tu peux rappeler ce que c’est

 

Robin : Le MVP, c’est le Minimum Viable Product. Lancer un MVP, c’est lancer une offre bêta test pour voir si ça prend, tout simplement.  Et donc, on va dépenser grosso modo 50 ou 100 000 euros pour ça. L’objectif, c’est tapé plusieurs millions d’euros instantanément. Et quand je te dis instantanément, c’est en moins d’une journée ! Et si on tape ça en moins d’une journée, ça nous permet de lever beaucoup d’argent pour attaquer le marché mondial. Là, on va attaquer le marché français parce qu’on a des tickets d’entrée. Il va se passer un truc sur le marché français avec des gens très, très connus, vous les connaissez tous. Et du coup avec eux comme ambassadeurs, si ça prend dès que ça part, on va voir le monde entier !

 

Gérald : Tous ceux qui nous regardent me voient sourire, parce que je sais que Robin en est capable !

 

Robin : Gérald, n’en parles pas à Hamza pour l’instant, parce que je ne veux pas le déconcentrer de ce qu’il fait en ce moment et que je le ferai quand il y aura du concret. Et le concret arrive ! Si je te disais avec qui je dois déjeuner !! Tu serais fou !!.

 

Gérald : Pas de problème ! Ce soir, j’ai un apéro avec Hamza, on ne parlera pas de ça. On ne parlera que du choix de la bouteille et de nos anecdotes. C’est promis, je ne dirai rien ! Mais en tout cas, j’ai hâte de voir parce que je sais que tu es capable de le faire !

 

Robin : En plus, ça fait six ans que je suis entrepreneur. J’ai fait des projets avec lesquels j’étais aligné et d’autres moins. Typiquement, on va probablement arrêter notre business en ligne, qui a pourtant un succès fulgurant, mais parce que je n’ai jamais vraiment été aligné avec. Très concrètement, ce projet, je l’ai lancé par opportunité, parce que j’ai su cibler une opportunité pendant la covid : apprendre aux gens à créer une formation en ligne autour de leur passion ou de leurs compétences. C’est super parce qu’il y a eu plein de succès. Je pense notamment à Anaïs qui a failli déposer le bilan parce qu’elle était pâtissière. Et en dix mois, elle a fait un million d’euros de ventes grâce à nous, en faisant des ateliers de pâtisserie en ligne. La vérité sur l’information en ligne, c’est qu’il y a 5% de réussite. Pourtant, je me suis battu. J’ai tout fait pour que cette formation en ligne ait un maximum de réussite. Mais c’est une réalité : ma formation en ligne à une réussite de 5%. Mes clients n’ont pas le mindset. Je cible des personnes qui ne sont pas du tout entrepreneurs et c’est difficile. Être entrepreneur, c’est se prendre des gifles, c’est savoir accepter l’échec, le dompter et l’apprécier pour en apprendre. C’est savoir apprécier la difficulté parce que ça va t’aider à devenir plus intelligent, à résoudre des problèmes. La plupart des personnes qui réussissent dans la formation étaient déjà entrepreneurs.

C’est pour ça que j’ai créé le mastermind. Je sais que je vais faire des résultats parce que les personnes sont déjà entrepreneurs. Il faut arrêter de mentir aux gens. 95% des gens n’auront pas de résultats avec une formation en ligne, c’est la vérité.

 

Gérald : Ce fameux 5%, j’y crois 100% et je pense même que ce taux de succès va se réduire à cause du CPF. Je n’ai pas de problème avec le CPF, ça va donner accès à la formation à plus de monde et c’est une bonne chose. Mais ça va aussi rendre la formation plus mainstream. Il y aura un peu plus de Shiny object dans le choix d’une formation. Les gens vont moins suivre parce qu’il n’y aura pas l’effort financier.

 

Robin : Le CPF, c’est encore différent parce que les gens sont dans une démarche intentionnelle de suivre ta formation. La personne qui va sur ton calendrier ou ton tunnel CPF, elle veut apprendre l’anglais, elle veut devenir VTC, elle veut se former. À partir de là, je n’ai pas de problème avec ça.

Ça fait depuis 7 ans que je suis entrepreneur. J’ai fait des projets avec lesquels j’étais aligné, d’autres non. Il y a toujours des projets avec lesquels je ne suis pas très aligné, mais qu’on continue de faire parce que ça génère de l’argent. Mais là, je veux que ça change. J’ai toujours voulu faire un projet de dingue, un projet révolutionnaire qui va changer le monde ! C’est mon rêve depuis tout petit, j’ai toujours eu cette boule de feu en moi ! Là, ça fait un an que je suis bien. J’ai une vie super agréable, j’ai trouvé ce qui me rendait heureux. J’ai la liberté, le bonheur, l’argent, mais il me manque ce projet-là.

 

Gérald : Je te fais confiance ! Est-ce que tu peux revenir sur le Mastermind ? Tu l’abordes souvent depuis tout à l’heure. Comment c’est venu ? Quels sont le projet, les nouveautés, l’association, etc.

 

Robin : À vous qui êtes entrepreneur, un mastermind est une expérience à vivre au moins une fois. Peu importe votre niveau, vraiment ça peut potentiellement vous transformer. J’ai fait mon premier il y a 3 ans. Vous êtes en immersion pendant plusieurs jours avec d’autres entrepreneurs, c’est une expérience très forte, professionnelle, mais aussi personnelle. Ma première session de master : il y a clairement eu un avant et un après. C’est simple, vous prenez la parole devant tous les autres entrepreneurs et vous exposez vos objectifs, vos produits, etc. Moi, je passais en dernier, ça m’a permis de voir ce que les gens partageaient. Et ce n’était pas du tout business, mais très developpement personnel, très émotionnel, très personnel. Comme quoi les blocages professionnels sont liés aux blocages personnels, émotionnels. Petit à petit, je me suis senti de plus en plus mal et le 3e jour, j’ai décidé de le dire. Et c’est la première fois que j’ai réussi à parler de la mort de mon meilleur ami, mort d’un cancer du cerveau deux ans auparavant. Je n’ai jamais réussi à en parler avec mes amis ou même avec ma famille. Je l’ai fait parce que j’étais dans un environnement sans jugement, parce qu’ils ne me connaissaient pas, et bienveillant. Et c’était libératoire, mais libératoire ! C’était incroyable. Parce que cet événement tragique et horrible, c’est aujourd’hui ma plus grande force, parce que c’est ça qui me donne mon énergie, parce qu’il est là, toujours avec moi.

Et aujourd’hui, je fais ces projets révolutionnaires, etc. Je les fais pour lui parce qu’il est avec moi, et que c’est à moi de lui faire vivre une expérience de malade mental. C’est une force incroyable, incroyable ! Je ne souhaite bien évidemment ça à personne parce qu’on est confronté à la mort et, dans les conditions dans lesquelles, je l’ai vécu, c’était traumatisant. Ce mastermind m’a vraiment libéré et m’a aidé à faire de cette peine, de ce chagrin, de cette douleur intense que je gardais depuis trop longtemps en une énergie indescriptible. Et effectivement, ça me donne un avantage concurrentiel sur tous les autres parce que j’ai surtout l’énergie de la mort. Je n’ai pas peur de tout perdre, donc je n’ai pas peur de tout tenter ! J’ai compris ce qui est grave dans la vie. J’ai compris ce que c’est de se plaindre, d’être triste.

Et pour revenir du coup sur le Mastermind, ça a été un événement incroyable. Maintenant, sur la partie business, effectivement, c’est du challenge parce que vous êtes avec des gens qui vont vous donner beaucoup de conseils. Vous allez créer un réseau, vous allez créer des amitiés, trouver des clients, des partenaires et des associations potentielles. C’est exceptionnel, en termes de vecteur d’opportunité, il n’y a pas plus puissant ! Au-delà de ça, l’expérience humaine vécue est géniale ! Vous allez passer de bons moments, c’est aussi le moment de souffler, de faire un break, de retrouver ses copains, ses copains en business…

 

Gérald : Et du coup, du coup, suite au premier événement du mastermind, vous avez fait entrer deux personnes dans le projet. Comment ça s’est fait ?

 

Robin : Du coup, ce sont deux personnes qu’on a déjà associées sur d’autres sociétés, notamment sur le cabinet d’expertise comptable, et après d’autres projets qu’on est en train de lancer ensemble. Ils sont vraiment très axés vente de formation, business en ligne, etc. Beaucoup plus que nous et bien évidemment, dans la logique de l’évolution de leurs différents projets, ils nous en ont parlé. En fait, on s’est dit que c’était assez malsain d’être associés sur des boîtes et d’être concurrentiels sur d’autres parce que là, on aurait été concurrents directs. On a donc décidé de s’associer. Et encore une fois, le business, c’est une aventure humaine. C’est faire ça avec une bande de copains. On s’entend super bien avec eux et plus on est de fous, plus on rit et plus on ira loin.

 

Gérald : C’est top. En tout cas, je suis sûr que ça va être de grands moments. En tout cas, la première session, on a passé une bonne petite soirée ! Maintenant, dis-moi, où seras-tu dans 20 ans ?

 

Robin : Je ne peux pas dire sincèrement. Je ne me pose pas de questions. Je vis l’instant présent. J’ai compris une chose : j’ai trop vécu dans le passé et j’ai trop vécu dans le futur. Surtout dans le futur. Et il faut se reconnecter à l’instant présent. C’est difficile quand on est entrepreneur parce qu’on est très connecté au futur. Mais j’essaie vraiment de reconnecter au présent, sur ce que j’ai à faire tout de suite maintenant. Tout change, tout évolue, on verra ce qui se passera dans 6 mois. Maintenant, je suis heureux. Je continue à cultiver ça. Mon objectif numéro 1 avant tout, c’est de cultiver mon bonheur et mon épanouissement. Parce que si j’arrive à être l’homme le plus heureux du monde, je vais pouvoir créer le projet le plus ambitieux du moment. Sans ça, ça ne marchera pas.

Si je suis malheureux dans la vie, si je ne suis pas bien, j’ai des émotions négatives, et je ne vais pas pouvoir y arriver. Où je serai dans 20 ans ? Je serais en train de kiffer. Je ne sais pas où, mais en train de kiffer ça, c’est certain !

 

Gérald : Ça me va. J’ai trois questions que je pose en fin de l’épisode. Si tu pouvais en un claquement de doigts, zéro effort, rien du tout, maitriser la compétence que tu veux, ce serait quoi ?

 

Robin : La compétence que je veux ? Je dirais, le recrutement : être le meilleur recruteur du monde pour trouver les meilleures pépites. Mais je déteste faire ça… Donc ça serait de pouvoir le faire sans le faire !

 

Gérald : D’être le meilleur recruteur de recruteurs ?

 

Robin : C’est ça d’être le meilleur recruteur de recruteurs. C’est une compétence que je veux vraiment développer, m’entourer des meilleurs.

 

Gérald : Si tu avais 24 heures pour être réincarné en qui tu veux, ou ce que tu veux, tu choisirais qui, ou quoi ?

 

Robin : Franchement, je choisirai moi parce que j’ai vraiment confiance en moi. J’ai confiance en mon moi futur. Aujourd’hui, je suis content de ce que j’ai fait parce que c’est cool, mais il me manque ce truc. Donc, structurellement, j’ai vraiment envie de jouer et j’ai envie de me faire confiance. Et dans 10 ans, dans 20 ans, d’être à la tête de quelque chose de grand.

 

Gérald :  Et si tu pouvais revenir en arrière et changer un paramètre ? Une décision que tu as apprise ?

 

Robin : Ce serait quoi ? En fait, je ne changerais pas ce qui s’est passé parce que même les erreurs que j’ai faites nous ont construit aujourd’hui et on fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Je ne suis pas parfait, je suis loin de l’être. Mais j’ai par contre une volonté vraiment très forte de m’améliorer. Et il y a un truc qui marche avec moi, c’est de prendre des claques, de provoquer l’échec et de faire des erreurs. En fait, je n’ai pas de problème avec les erreurs de parcours que j’ai pu faire, parce que c’est ce qui me construit, c’est ce qui me définit. Ce que je regrette, c’est le mal que j’ai pu faire à des gens proches, avec des gens qui m’aiment parce que je me suis mal comporté avec eux à un moment donné. Sur le plan personnel, oui, il y a des choses que je regrette vraiment. Malheureusement, ce n’est pas beau, mais c’est comme ça.

 

Gérald : Là-dessus, c’est hélas souvent la norme. Pendant qu’on se construit, forcément, on fait des dommages. C’est comme ça. Je me sens très concerné par ce que tu dis parce que j’aurais pu répondre la même chose. C’est quoi la suite pour toi ? Tu nous as parlé de ce projet Licornes, mais c’est quoi la suite à court terme ?

 

Robin : Alors, jusqu’au 22 juin à Dubaï avec pour but de rencontrer un maximum de personnes. Ensuite, le mastermind, puis un petit peu le sud de la France, Ibiza… J’aimerais aller en Colombie et aussi à Bali… Il faut savoir qu’au mois d’août, je ne travaille jamais ! C’est vacances et fêtes avec la famille et les copains. Bon évidemment, cette année, ça dépendra vraiment du projet en cours !

 

Gérald : Si on veut te suivre, tu communiques pas mal sur Instagram. Si on veut regarder un peu ton travail, te contacter, où est-ce que c’est possible ?

 

Robin : Le seul moyen de rentrer en contact avec moi, effectivement, ça va sur Instagram. Après c’est compliqué, ce n’est pas moi qui gère mes réseaux. Donc, si vous voulez m’envoyer un message, vous tapez Robin Janssens sur Instagram et je discuterai avec vous avec plaisir, bien sûr.

 

Gérald : Les portes du Mastermind sont ouvertes jusqu’à quand ?

 

Robin : Le Mastermind restera ouvert tout le temps. Ce qu’on fait en fait, c’est qu’à chaque fin de rencontre, on ouvre les portes pendant un mois puis on les ferme pendant deux mois et ainsi de suite. En termes d’organisation, si on les laisse ouvertes tout le temps, c’est trop compliqué.

 

Gérald : Ok, c’est top ! Merci beaucoup pour ton temps et pour tout ce que tu nous as partagé. Je savais que tu nous lâcherais du lourd ! Je te dis à bientôt !

 

Robin : Merci beaucoup, Gérard, pour l’invitation. Et à bientôt !