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Gérald : Salut Olivier, merci d’être avec nous aujourd’hui. Comment vas-tu ?
Olivier : Salut Gérald, merci pour l’invitation. Ça va bien. La forme, bon business, c’est cool !
Gérald : Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi, de ton business et des gens que tu accompagnes ?
Olivier : Je viens d’une famille ouvrière. Ma mère a toujours voulu que je sois fonctionnaire à la mairie. Il faut dire qu’au collège, je n’étais pas très bon. En fait, j’étais surtout fainéant : comme je ne savais pas ce que je voulais faire, je faisais le strict minimum. En 3e, j’ai rencontré une prof qui m’a remis dans le droit chemin, et à partir de là, vers 15 ou 16 ans j’ai décidé que je serais entrepreneur. Pourtant, je ne savais pas vraiment comment faire à l’époque ! J’ai continué mes études, j’ai eu mon bac, j’ai fait un DUT Technique de Commercialisation, puis un Master 2 à la Sorbonne. Pendant que j’étais étudiant, j’ai travaillé comme vendeur chez Orange pour acquérir de l’expérience marketing, donc j’étais déjà dans la téléphonie. Dès que j’ai été diplômé de la Sorbonne fin 2008, j’ai tout de suite lancé mon business sur Internet. Il faut imaginer qu’à l’époque, les smartphones venaient de sortir, et il n’y avait aucun accessoire, ou très peu. Et sur Internet, il y avait quelques sites, mais pas beaucoup. Il y avait eBay qui était assez puissant alors et un petit site qui commençait tout juste en Europe. Tu connais peut-être, Gérald, il s’appelait Amazon ! J’ai commencé à vendre sur eBay et d’autres places de marché. À l’époque, je ne savais pas faire un site Internet, donc pour moi, les places de marché étaient les meilleurs endroits pour faire du e-commerce. Et je considère que c’est toujours le cas aujourd’hui. Le problème qui s’est rapidement posé a été celui du stockage de mes produits. J’habitais dans 45 m² avec ma mère, et je stockais dans ma chambre, dans la sienne, sur le balcon… Jusqu’à ce que ce ne soit plus possible, ma mère n’en pouvait plus ! Pendant 1 mois, j’ai pris un système de stockage, mais c’était à 20 km de chez moi. Je faisais donc l’aller-retour tous les jours, donc 40 km, parfois deux fois parce que j’avais oublié un produit… Je ne pouvais pas continuer comme ça, il fallait que je trouve autre chose. J’ai donc cherché une autre solution et j’ai commencé à m’intéresser au service d’expédition Amazon. J’ai donc testé avec un produit qui est parti chez Amazon. Et ce qui est fou, c’est qu’au bout de quelques jours seulement, j’avais mes premières ventes ! Et en plus, je gérais l’annonce, mais tout le reste c’est Amazon qui s’en occupe. Je n’avais plus de limite de logistique, c’est ultra puissant ! Du coup, on a décidé de s’appuyer de plus en plus sur Amazon. La première année, 2009-2010, on en était aux balbutiements, on commençait tout juste en tant qu’entrepreneur. Mais rapidement, dès 2011-2012, on a commencé à faire 200 voire 300 000 € de chiffre d’affaires et ça monte crescendo chaque année jusqu’en 2018.
En 2018, je me suis séparé de mon associé avec qui je travaillais depuis le début. Ça s’est fait un peu dans la douleur, nous avons des problématiques personnelles et professionnelles et il a fini par déménager dans le Sud. Je lui ai revendu toutes mes parts, dans nos boites et nos affiliations sur Amazon, et je me suis retrouvé sans business. C’est là que j’ai décidé de tenter l’expérience du coaching. J’ai toujours aimé accompagner les gens, les aider, leur expliquer comment faire pour réussir. Me relancer sur Amazon, ça ne me tentait pas, je faisais ça depuis 10 ans, je savais le faire, il n’y avait plus de challenge. Donc en 2018-2019, j’ai tout axé sur la formation, à part une petite boutique que je gérais moi-même, histoire de garder la main avec 15 ou 20 000 € de chiffre d’affaires par mois. Pendant 2 ans, on a développé les formations, on a développé la communauté. L’équipe s’est agrandie, on a structuré un peu tout ça et à partir de 2020, j’ai recommencé à créer des boutiques sur Amazon, pour moi et pour les membres de la communauté. On a fini par créer tout un écosystème qui est lié à Amazon finalement !
Gérald : Donc de la prestation, de la formation, des boutiques… 360 sur Amazon !
Olivier : C’est tout à fait ça ! Quand tu rentres dans la Team Phénix, notre communauté, tu as accès à tout. Il y a la formation bien sûr, mais aussi plein d’outils clés main : on peut faire des offres, chercher des prestataires, faire du coaching… Ce qui est fou, ce que la moitié des membres de l’équipe sont des membres de la communauté ! Je les ai choisis au départ, je les ai fait monter en compétences, et maintenant, j’ai des leaders, j’ai des coachs, mais ceux qui gèrent mes boutiques, je les ai formés moi-même avec la formation. C’est chouette de voir l’évolution des gens que j’ai formés ! Niveau prestations, on fait à peu près tout ce qui se fait sur Amazon. On va même bientôt proposer du stockage et du conditionnement.
Gérald : Ok, super. D’habitude, j’aime bien parler des équipes avec les personnes que j’interviewe, et je me suis noté de te faire parler de ta communauté et de la façon dont tu l’animes. Parce que je sais que tu ne leur parles pas seulement de business, d’Amazon ou de voitures. Ça va plus loin, tu as un côté mentor, presque gourou avec ta communauté. Est-ce que tu peux nous en parler ?
Olivier : Je n’aime pas ces termes : mentor, gourou… En fait, j’essaie juste d’être un modèle. S’il y a 15 ans j’avais rencontré quelqu’un comme ça, au moment où j’ai commencé, quelqu’un qui a réussi, mais qui relativise. On connait tous ces types qui font trois vidéos sur YouTube et qui pensent qu’ils ont sauvé la planète ! Moi, ce n’est pas ça, mais ça a quand même une grosse puissance. Et une grosse pression ! Tu changes quand même la vie de ceux qui regardent tes vidéos et qui passent à l’action, ce n’est pas rien. L’impact que tu as sur les gens est différent avec les formations. Quand tu vends des produits en e-commerce, l’impact que tu as sur les gens est moindre (et pourtant je vendais des plugs anaux, tu imagines l’impact quand même !). Mais quand je pense à tous ces gens qui ont radicalement changé de vie grâce à mes formations, c’est génial ! Et les meilleurs, je les ai pris dans mon équipe, bien sûr ! Matthieu par exemple, avec qui j’ai fait une vidéo récemment qui est fermier comme son père et son grand-père et qui gagne dix fois plus grâce à la vente sur Amazon ! Je pense à William qui gère une de mes boutiques maintenant. Avant, il avait un garage, mais il a tout lâché et il gère des boutiques qui prennent de l’ampleur ! C’est aussi fou de les voir en vrai, je veux dire en physique. Ça a été compliqué pour tout le monde cette année, mais de les voir, de voir ce qu’ils sont devenus, c’est top !
Pour répondre à ta question, la vente sur Amazon c’est un moyen parmi tant d’autres. Évidemment, actuellement en e-commerce, Amazon est un élément fondamental, tu ne peux pas l’ignorer. Les sites de e-commerce, je trouve ça très bien en complément, mais grâce à la puissance d’Amazon, tu peux vendre dès le premier jour sans publicité. Mais ça reste un moyen. La team Phénix, ce n’est pas un groupe de vendeurs Amazon, ce n’est pas ça. Ce sont des gens normaux qui avaient l’envie et que j’ai tirés vers le haut. Et maintenant, ils n’ont plus de limites. Ils ont l’état d’esprit « winner ». C’est ça qui me plait. Je leur dis que l’aventure Amazon peut les aider à changer de vie, mais qu’il n’y a pas que ça. Bientôt, je vais leur parler de bourse, je vais leur parler de mes propres évolutions pour qu’ils puissent les répercuter dans leur vie. Amazon, et j’en suis la preuve vivante, c’est très bien pour passer de petit salarié, de fonctionnaire, étudiant ou chômeur à la stabilité financière. Attention, ça demande du boulot, on est d’accord ! Mais ça peut vraiment changer une vie.
Au final, je suis un bêta-testeur grandeur nature ! Je teste des concepts, des idées qui me plaisent et si ça marche, j’en parle à ma communauté. L’important selon moi, et c’est pour ça que ça fonctionne, c’est que je ne fais pas ça pour l’argent au départ. On ne va pas se mentir, l’argent est important, mais jamais je ne parle de quelque chose que je n’ai pas testé moi-même simplement pour rapporter des sous. Tout ce que je propose, je l’ai testé en réel. Je prouve toujours tout, je le fais depuis le début. J’ai les chiffres à l’appui et je les poste sur mes réseaux sociaux par exemple. L’autre jour, j’ai parlé de mes résultats en crypto-monnaie et j’ai envoyé les captures d’écran dans la foulée. 20% en deux jours ! Pour la vente sur Amazon, j’ai une boutique d’exemple et tous les jours, je poste les résultats pour la communauté sur Instagram. Du coup, les gens ont confiance : tu le fais et tu le prouves !
Gérald : De manière générale, tu n’as jamais eu de problème avec ta communauté. Tu as posté deux photos où nous étions ensemble, une avec des voitures, une autre dans d’autres circonstances, et il n’y a jamais eu un seul commentaire négatif ou haineux. Et ça, c’est vraiment bien ! J’ai déjà vu des commentaires déplacés et injustifiés avec d’autres amis dans d’autres communautés. Je l’ai remarqué en postant des photos avec toi : les gens de ta communauté te suivent et te font confiance. Il y a une réelle bienveillance, c’est une très belle réussite !
Olivier : Merci ! Évidemment, tu ne peux pas faire de la formation uniquement pour de l’argent. En fait, je suis un capitaliste de gauche ! Tu me permets une anecdote ?
Gérald : j’ai peur, mais vas-y !
Olivier : Tu sais que je suis un fan de pêche et d’aquariophilie. L’autre jour, je vais pêcher et je tombe sur le cliché du pêcheur : Laurent. Je vais le voir et on discute. Tout de suite, j’ai compris qu’il s’y connaissait bien, ça fait 30 qu’il pêche, il connaît les meilleurs coins, tous les poissons… Et contrairement aux autres pêcheurs, il me donne tous ses secrets. Vraiment un type super sympa, on a repêché ensemble. Et c’est vraiment deux ambiances ! Il est manutentionnaire, il galère un peu, il ne connaît rien au business, mais en pêche, c’est mon mentor ! Et bien sûr, je partage l’histoire sur mes réseaux. Tu sais bien que mon Instagram, c’est poissons, voitures et business ! On m’a même conseillé de lancer une formation « Fish Revolution » sur les poissons. Et je me suis dit que ça pourrait être intéressant ! Toi par exemple, Gérald, ça aurait pu aider ton poisson…
Gérald : Je préfère ne pas parler de ça, s’il te plait ! Je n’ai pas besoin d’un contrôle de la SPA sur le dos !
Olivier : Tu vois ce que je veux dire ! Bref, du coup, en bon capitaliste de gauche, je me dis qu’on peut unir nos forces : il a les connaissances, j’ai la maîtrise du business. Et ma première idée, c’est d’aider Laurent qui galère un peu au quotidien. Je le motive, je lui fais une petite formation et je l’aide à gérer. On fait 50/50 et ça peut l’aider à changer radicalement de vie. Avec 1500 € par mois en plus, ça peut vraiment l’aider à changer de vie !
Gérald : En effet, on sait qu’en e-commerce classique, on gagne plus d’argent en gérant une boutique qu’en faisant des formations. Donc en faisant des formations, du conseil, on ne peut pas être animé que par l’appât du gain, par le retour sur investissement.
Olivier : Je l’ai dit 1000 fois sur les réseaux : vendre sur Amazon est beaucoup plus facile que de former les gens à vendre sur Amazon ! C’est sans comparaison ! Il y a dix ans, jamais je n’aurais imaginé faire de la formation : pourquoi m’embêter avec une communauté et une équipe à gérer quand je gagne plus avec mes boutiques ? Mais finalement, c’est ce que je t’expliquais : vendre sur Amazon, ça ne me suffisait plus. Maintenant, avec les formations et les gens que j’accompagne, j’ai à nouveau du challenge, et ça, ça me plait. Ce qui m’anime vraiment maintenant, c’est de trouver comment je vais aider les membres de ma communauté et de mon équipe à faire de belles réalisations, de grandes opérations.
Gérald : Parlons de l’avenir du e-commerce : comment le vois-tu ? Est-ce que tu penses qu’Amazon va devenir incontournable ?
Olivier : D’après moi, Amazon a déjà une position dominante sur le marché français, européen, voire américain. 2015-2016, ce n’était pas encore acquis, les gens ne connaissaient pas forcément. Mais depuis 2017, il y a clairement une accélération. Je ne vois pas ce qui peut casser cette dynamique. Il y a quand même Aliexpress qui prend des parts de marché sur le marché européen. Il va falloir suivre l’affaire.
Gérald : Donc pour toi, il y a un vrai intérêt à vendre sur Amazon quand on fait du e-commerce ?
Olivier : Ce qu’on fait, c’est bien sûr vendre sur Amazon, mais aussi créer des sites monoproduits pour ne pas dépendre que d’Amazon. Avec la communauté, on a une grosse base de netlinking, de référencement naturel et on se pousse mutuellement. Alors on peut soit créer une boutique mono produit qu’on envoie sur Amazon avec un lien d’affiliation, soit avoir un site de e-commerce pur avec réseau, etc. soit utiliser Amazon comme plateforme logistique pour son site… En fait, il n’y a pas qu’une seule façon de faire ! Après ça dépend des objectifs de chacun. Si tu veux simplement gagner un peu plus chaque mois, Amazon suffit. Si tu veux développer quelque chose de plus grand, de plus ambitieux, c’est mieux d’avoir une stratégie plus globale. Ce que j’explique à la Team Phénix, c’est qu’Amazon est un point de départ, un levier. On a une boutique Amazon, et à côté un ou plusieurs sites monoproduits, puis une affiliation avec Amazon, un stock externe ou géré sur Amazon et les gains se cumulent ! Et avec ça, on investit ! C’est ce que je propose à mes membres les plus motivés et les meilleurs. Tout dépend des objectifs de chacun, et j’y attache beaucoup d’importance. Les premières heures de la formation sont consacrées à l’identification des objectifs de chacun : pourquoi tu fais ça, qu’est-ce que tu en attends… C’est fondamental de savoir ça ! Sans ça, tu risques d’échouer, de te démotiver parce que tu ne connais pas ta motivation réelle en fait.
Gérald : Peux-tu revenir sur le concept d’affiliation pour ceux qui ne connaissent pas l’idée ?
Olivier : C’est un business model sur Internet où l’on va promouvoir des produits et services d’autres personnes en contrepartie d’une rémunération. On peut faire ça via les réseaux sociaux, c’est le moyen le plus rapide et le plus simple. Même à votre petit niveau, avec seulement 100 contacts par exemple, vous pouvez générer des revenus en affiliation. Généralement dans une communauté, il y a 3 ou 4 grands centres d’intérêt communs. Moi par exemple, c’est la pêche, l’aquariophilie, les voitures et le business. Récemment, j’ai reçu une American Express qui me permet de faire un règlement sous 30 jours, donc pas mal en cas de décalage de trésorerie. Je vais donc faire une vidéo qui explique les avantages d’Amex, et la poster sur mon réseau avec un lien. À chaque clic d’un de mes contacts, ça me rapporte des points, ou, en cas d’affiliation, de la rémunération. Sur Amazon, il suffit de se créer un compte Amazon et de promouvoir un produit qu’on a aimé.
Gérald : C’est le modèle économique de beaucoup d’instagrameurs et instagrameuses qui vont faire la promotion de certains produits, soit en dropshipping, soit en boutique avec stock par exemple.
Olivier : Oui, c’est tout à fait ça.
Gérald : Admettons que je veuille vendre sur Amazon pour obtenir 2000 € par mois par exemple, alors que je n’ai jamais vendu sur Internet. As-tu une méthodologie à me donner ?
Olivier : Le plus simple quand on n’y connaît rien, c’est de voir ce qu’on aime, ce qu’on consomme et ce qu’on connaît le mieux. Ok, c’est quoi ta passion (à part le s…) ?
Gérald : Disons le rugby.
Olivier : Alors, tu n’es peut-être pas bon en rugby, mais tu aimes ça !
Gérald : Je ne répondrai pas à la provocation !
Olivier : Bref ! Déjà, tu vas analyser le potentiel de ton produit en faisant une petite étude de marché. Une fois que tu as les résultats, tu as deux solutions. Soit il n’y a pas de business, personne n’achète ou ne recherche le produit sur Amazon ou ailleurs, alors il faut trouver une autre idée. En revanche, s’il y a un potentiel et qu’on aime ce milieu, ce produit, il y a quelque chose à faire. Alors je conseille d’attaquer avec une stratégie « hérisson », avec de petits budgets. On fait la fiche produit, on met seulement 200 ou 300 € et on voit si ça marche. Cette stratégie de test permet de voir si le produit se vend et à quelle vitesse, s’il y a un problème avec Amazon… Et ensuite tu recommandes 200, 500, 1000 pièces… L’idée, c’est d’y aller progressivement. Je fais toujours ça, même après 10 ans. Je préfère faire 2 commandes de 2000, quitte à être un peu moins rentable que de faire 1 commande de 5000. Parce qu’en cas de problème ou de retard sur la commande, je suis moins impacté. J’ai moins de stockage à prévoir, j’ai une meilleure gestion de flux en procédant ainsi. Je préfère être quasiment en flux tendu pour avoir le minimum de stock dormant.
Gérald : Sur 10 produits lancés, un vendeur moyen va avoir combien d’échecs et combien de succès ?
Olivier : Je ne sais pas. On ne forme pas de vendeurs moyens, il n’y en a pas dans la Team Phénix ! Globalement, je considère que 9 vendeurs sur 10 sur Amazon sont mauvais, et ils réussissent 4 ou 5 produits sur 10. Notre stratégie à nous, c’est de vendre entre 3 et 6 produits par an. Mais ce sont des produits ultra-optimisés : le risque d’échec est vraiment très faible. En respectant notre process, le taux d’échec est quasiment nul. Avec notre boutique d’exemple, on a 4 produits et on ne vend que sur la France pour un chiffre d’affaires de 30 000 € par mois. Et on sort 20% de bénéfice net. Donc tu peux très bien vivre avec 4 produits et te verser tes 2000 € par mois, largement. Mais pour avoir des produits vraiment optimisés, il faut prévoir un temps de préparation plus long pour le lancement, c’est le secret. Plusieurs mois pour un produit complexe et cher, quelques semaines pour un produit plus simple. Un des éléments à prendre en compte est le temps de livraison qui va impacter le planning. Si le produit vient de Chine par bateau, c’est tout de suite 40 jours de plus. Pour des produits fabriqués en France, c’est quelques jours. Nous ne faisons pas de drop shipping, nous avons notre stock en France, et tout dépend de ça.
Gérald : On peut faire du drop shipping sur Amazon ?
Olivier : Honnêtement, c’est chaud ! Je ne compte plus le nombre de personnes qui me contactent tous les mois en me disant que leur compte est bloqué parce qu’ils ont fait du drop shipping en suivant les conseils miraculeux d’un type sur YouTube… Tout ça parce qu’ils promettaient des gains faciles et rapides. C’est impossible ! Faire du drop shipping sur Amazon c’est possible, mais dans un seul cas et ça reste risqué. Si tu as un fournisseur en exclusivité en France capable de livrer en 24 ou 48h, c’est jouable. Sinon, c’est impossible.
Gérald : Et pour mon stock, comment ça se passe ?
Olivier : C’est comme tu veux. Tu peux te faire livrer chez toi, chez Amazon, ou chez un partenaire. Mon conseil pour un lancement : fais d’abord livrer chez toi pour faire un contrôle qualité de tes produits.
Gérald : Ok, c’est super clair, merci. Passons à mes trois questions sur toi ! Si tu pouvais maîtriser en un claquement de doigts la compétence que tu veux, ce serait quoi ?
Olivier : Bonne question ! Je suis déjà bon dans beaucoup de domaines ! Peut-être en immobilier.
Gérald : Si tu pouvais te réincarner dans le corps de ce que tu veux ou de qui tu veux pendant 24h, ce serait quoi ou qui ?
Olivier : Mon chat ! 24h dans la vie de mon chat ! Il a une vie de fou ! Il est trop beau, il est au soleil, tranquille !
Gérald : Et si tu pouvais revenir en arrière et modifier un élément de ta vie, pro ou perso, ce serait quoi ?
Olivier : Je me serais peut-être lancé tout seul quand j’ai commencé à vendre sur Amazon. J’aurais peut-être plus galéré au début, mais j’aurais sûrement eu de meilleurs résultats. On était finalement trop différents avec mon associé. Lui, ce qui lui convenait, c’était une vie de fonctionnaire, avec des horaires fixes et un petit revenu tranquille, sans challenge. Moi je voulais construire un empire, j’étais libre, je ne comptais pas mes heures ! C’est pour ça qu’on a fini par se séparer en 2018. C’est d’ailleurs le conseil que je donne à ma communauté : sur Amazon, on peut se lancer seul. Inutile de s’encombrer d’un associé. On est là, la communauté est là pour les soutenir, ça suffit largement !
Gérald : Tu lances un nouveau produit sur une affiliation en ce moment. Est-ce que tu peux nous en parler ?
Olivier : Je considère qu’on ne peut pas être bon sur deux domaines en même temps. Ou je vends sur Amazon et je forme les gens à vendre sur Amazon, ou je fais de l’affiliation. Du coup, pendant 2 ou 3 ans, j’ai un peu laissé l’affiliation de côté, alors que c’est un business model que j’adore. J’ai donc décidé d’y revenir. Et par hasard, je rencontre une fille à Dubaï (on doit peut-être être de la même famille : même nom, même coin… !) qui a un programme d’affiliation et qui veut faire de la formation. On décide alors d’allier nos forces plutôt que d’être concurrents. Elle a donc rejoint mon organisme de formation depuis quelques semaines sur une formation affiliation ! Moi j’explique comment faire via YouTube alors qu’elle est plus spécialisée dans les réseaux (Facebook, Instagram, Pinterest…).
Gérald : Et comment vois-tu l’avenir pour toi, ton ou tes projets… ?
Olivier : Je me vois toujours dans la formation, mais en étant plutôt un modèle comme on disait. Montrer aux autres que tout est possible et leur expliquer comment faire pour atteindre leurs objectifs. Je voudrais que les gens aient plus l’esprit « winner ». C’est à ces gens-là que je m’adresse. Aujourd’hui, je n’ai plus rien à prouver. Je ne m’occupe plus des envieux et des jaloux qui ne font rien de leur vie. Moi je m’adresse à ceux qui veulent faire quelque chose et s’en donnent les moyens ! Ce sont ces personnes que je veux inspirer, pas les pimpins comme on les appelle !
Gérald : Super ! Si on veut te suivre, où peut-on te retrouver ?
Olivier : Principalement sur mon site Jesuismonpatron.fr ou même adresse sur Instagram : ce sont plus des vidéos lifestyle, déconne et business. Sinon sur ma chaîne YouTube Olivier Allain pour des conseils business plus sérieux !
Gérald : Super, merci à toi pour le temps que tu as passé avec nous !
Olivier : Avec plaisir !