Retrouvez Brenda Boukris :
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Gérald : Bonjour Brenda, merci beaucoup d’être là aujourd’hui, je suis vraiment content ! Peux-tu expliquer ce que tu fais pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Brenda : Je m’appelle Brenda Boukris, je suis coach experte en amour et spécialisée en relations hommes/femmes, notamment pour les femmes. Comme j’aime bien le dire, j’aide les femmes à d’abord tomber amoureuses d’elles-mêmes pour que, plus tard, un homme tombe amoureux d’elles. Je fais surtout un travail de développement personnel. La séduction est, selon moi, une porte d’entrée, une belle porte d’entrée, pour vraiment travailler sur les croyances, les mythes et les projets de la personne que j’accompagne pour qu’elle trouve la meilleure version d’elle-même, qu’elle vive sa plus belle vie possible, et qu’elle trouve la bonne personne pour être à ses côtés bien sûr !
Gérald : Tu fais ça depuis combien de temps ?
Brenda : Ça fait un peu plus de sept ans.
Gérald : Pourquoi et comment as-tu choisi cette thématique particulière de coaching ? Ce n’est quand même pas très courant !
Brenda : Tout simplement après une rupture, quand j’avais 18 ans. À l’époque, je n’étais pas du tout aussi confiante que je le suis aujourd’hui, j’étais mal dans ma peau, je n’avais jamais eu de copain, j’avais subi du harcèlement scolaire… Bref, le type même de la personne mal dans sa peau ! Et à 18 ans, j’ai rencontré ce garçon. Évidemment pour moi, c’est l’homme de ma vie ! Je le lui dis, et, évidemment, il m’a quittée parce que j’étais trop pressante, etc. Il m’a dit de trouver un sens à ma vie, de faire quelque chose et d’avancer au lieu de pleurer et de me plaindre. Pour le reconquérir, j’ai donc décidé de trouver un sens à ma vie. À cette époque, j’avais 18 ans et j’étais en école d’audiovisuel et de cinéma : j’ai donc décidé donc de trouver un stage. Après quelques recherches, j’ai finalement été acceptée dans une entreprise de coaching en séduction pour hommes. J’ai alors découvert plus en détail le monde de la séduction et du développement personnel. Même si c’était pour les hommes, je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de choses qui me parlent et qui m’inspirent. J’ai alors décidé de me servir de toutes les connaissances auxquelles j’avais accès pour ma vie personnelle. Et en 6 mois, ma vie entière a changé ! J’ai perdu 17 kg, je suis passée de la fille mal dans sa peau qui évite le regard des autres et qui a peur de déplaire à celle qui va en soirée sûre d’elle, qui parle à tout le monde… Bref, tout change, ma vie entière a changé à ce moment-là ! En voyant le résultat sur moi, et puisque la société où j’étais stagiaire ne s’occupait que des hommes, j’ai décidé de faire le même type de coaching, mais pour les femmes. J’ai donc commencé à développer ce qui deviendra plus tard Attitude Séduction.
Gérald : Peux-tu nous donner quelques chiffres, notamment sur le nombre de tes followers, les personnes qui te suivent sur les réseaux sociaux ? C’est assez impressionnant !
Brenda : Merci ! Tous réseaux confondus, on est à 630 ou 650 000 followers sachant que la majorité est sur YouTube. Sur YouTube, on a environ 600 000 abonnés, et ça augmente tous les jours. Sur Instagram, on est à 34 500, et sur TikTok, on est à 30 000. On a donc une belle communauté et plusieurs milliers de clientes coachées et accompagnées !
Gérald : C’est vraiment impressionnant, félicitations ! Comment expliques-tu cette croissance ?
Brenda : Pour moi, il y a deux raisons principales.
Ø La première raison, c’est que, quand j’ai débuté, je faisais vraiment ça pour m’amuser. C’est-à-dire qu’entre 18 et 20 ans, je faisais ça en parallèle de mes études pour gagner un peu d’argent et surtout faire quelque chose qui me plaisait. À l’époque, ça ne rapportait pas grand-chose comparé à aujourd’hui, mais quand tu es étudiante et que tu as 200 ou 300 € qui rentrent dans le mois, ça fait plaisir ! Il n’y avait aucune pression financière, c’était juste pour m’amuser et développer une idée et un concept qui me plaisaient. Je n’avais aucune pression ni aucune peur ou appréhension parce que je n’avais pas d’attente, tout simplement. Je vivais simplement l’expérience dans le moment présent, pour m’amuser. Je pense d’ailleurs que si j’avais eu des attentes, des objectifs, je n’aurais pas persévéré. Ce qui a fonctionné pour moi, c’est que je me concentrais simplement sur la joie que m’apportait le fait de faire quelque chose qui me plaisait et qui était utile à d’autres femmes.
Ø La deuxième raison, c’est d’avoir pris les bonnes décisions au bon moment. Au bout de deux ans, alors que j’étais encore en stage, j’ai décidé que je voulais avancer et ne pas passer mes journées derrière un bureau à faire quelque chose qui ne plaisait pas. Partant de là, et comme j’ai toujours aimé apprendre et relever des défis, je me suis formée. J’ai eu la chance d’être soutenue par beaucoup de personnes qui m’ont aidée à prendre les bonnes décisions et à me développer. J’ai toujours essayé de fréquenter des personnes bienveillantes, gentilles – et contrairement à ce que l’on croit, la gentillesse n’est pas un défaut !
Gérald : Mais comme disait ma grand-mère, la gentillesse ne rend pas riche malgré tout !
Brenda : Ça ne rend pas riche, c’est vrai ! Mais pour moi, ce sont ces personnes qui m’ont aidée à prendre les bonnes décisions, à faire le bon choix. Plutôt que de choisir la solution facile avec un résultat rapide, j’ai pris un chemin plus long et plus difficile, mais qui, sur le long terme, a beaucoup plus de sens pour moi. J’ai découvert la face cachée de YouTube par exemple, les algorithmes et tout le travail que cela demande. Je me suis imposé une certaine rigueur et, à force de travailler sur mon projet tous les jours, ça a fini par porter ses fruits. Il n’y a pas de secret, quand on se donne du mal et qu’on travaille bien, on a forcément des résultats. C’est d’ailleurs l’un de mes mantras : le travail paye toujours !
Gérald : Dans ta thématique de coaching, tu dois sûrement voir des personnes vraiment tristes et désespérées, j’imagine.
Brenda : Figure-toi que non ! En réalité, je n’ai aucune personne « désespérée », comme on peut les imaginer : au fond de son lit à pleurer et à regarder du Bridget Jones en mangeant un pot de glace. La plupart de mes clientes sont des femmes qui sont bien dans leur vie. Elles ont une vie sociale épanouie, de la famille et des amis, elles sont belles physiquement, elles ont une bonne situation, une carrière. Mais elles n’ont pas l’amour et c’est ce qui leur manque. Et quand on creuse un peu, on se rend compte qu’il y a un problème de confiance en soi. C’est un problème de confiance en soi un peu secret, refoulé, qui n’est pas totalement assumé. C’est quelque chose qu’elles ressentent à l’intérieur, mais qu’elles n’assument pas à l’extérieur. Je vais donc travailler avec elles sur leurs objectifs, sur leur peur du regard des autres pour qu’elles aient les outils et les clés pour se sentir capables de tout accomplir et obtenir ce qu’elles veulent.
Au final, je ne travaille pas avec des personnes vraiment désespérées. Tout d’abord parce que ces personnes ont besoin d’un suivi beaucoup plus psychiatrique que celui que je propose et que je ne suis pas médecin. Et ensuite parce que ce n’est pas ce que j’ai envie de faire. Ce qui me plait dans mon travail, c’est d’aider une femme qui était comme moi à 18 ans, de définir son objectif et de l’accompagner tout au long du chemin.
Gérald : Je vois tout à fait ce que tu veux dire. J’ai déjà été face à des gens que j’accompagnais dans leur stratégie et qui travaillaient dans le développement personnel. Ils m’ont raconté des histoires de clients assez effrayantes ! Personnellement, je ne pourrais jamais accompagner des gens comme ça, j’aurais trop peur de ne pas être à la hauteur et que ça tourne mal à cause de moi ! Tu as raison, et c’est très honnête de ta part de refuser ce type d’accompagnement : il faut savoir reconnaître quand une personne qui nous demande de l’aide doit être traitée par un médecin et pas par un coach, malgré ce qu’elle pense.
Brenda : Je dis souvent, même d’un point de vue personnel, que ça ne sert à rien de prendre un client pour rentrer de l’argent alors qu’on ne lui apporte rien. Je ne peux rien apporter à une personne qui est en réelle souffrance, en détresse psychologique. Pour moi, le tarif de mon coaching doit correspondre à 1/100e de ce que je vais apporter à ma cliente. C’est une question d’éthique professionnelle ! Et il faut savoir qu’une personne en détresse psychologique peut se retourner contre toi. Cela m’est déjà arrivé. Je le répète tout le temps parce que c’est important : nous sommes des coachs, pas des sauveurs ! Nous travaillons avec nos clients, pour leur donner des clés pour faire face à leurs problèmes et leurs difficultés. Il ne doit pas y avoir de dépendance affective dans cette relation.
Gérald : Donc en fait, il faudrait sélectionner ses clients lorsqu’on sent qu’ils ont des attentes plus faibles que ce que l’on peut leur apporter. Comme ça, on n’aurait que des clients satisfaits !
Brenda : Exactement ! Pour savoir si j’ai envie de travailler avec une cliente, je me demande si, dans un autre contexte, elle pourrait faire partie de ma vie, comme une amie, une tante… Quelqu’un avec qui j’aime passer du temps. Si la réponse est oui, j’accepte le coaching. Pour que la collaboration fonctionne avec ma cliente, j’ai besoin de prendre du plaisir dans la relation, de sentir que je peux lui apporter quelque chose, que je peux réellement l’aider. Si la personne est vraiment trop mal, je ne peux pas l’aider comme il le faudrait. Ce serait même dangereux de lui faire croire le contraire, il ne faut jamais que l’enjeu soit vital. En fonctionnant ainsi, j’ai eu des résultats extraordinaires !
Gérald : Au niveau de tes clients, quel est ton ratio hommes / femmes ?
Brenda : C’est amusant parce que ma cible est censée être 100% féminine, mais j’ai 80% de femmes et 20% d’hommes. Les hommes me demandent d’ailleurs souvent de créer ma chaîne de coaching pour hommes !
Gérald : Quels sont tes différents formats d’accompagnement ? Le coaching, tu en as parlé, et quoi d’autre ?
Brenda : Je fais des coachings à l’heure, généralement 1h. Sinon, c’est du coaching long terme. Le coaching long terme, c’est 3 à 6 mois à mes côtés, avec une séance toutes les deux semaines, plus un suivi WhatsApp. C’est un suivi presque quotidien au cours duquel j’accompagne la cliente jusqu’aux résultats souhaités. Ce sont mes deux offres de coaching individuel, avec moi. J’ai également une offre de coaching de groupe, qui s’appelle l’Alliance ainsi qu’une formation digitale où on aborde les thèmes de la sexualité, le développement personnel, etc. Il y a la formation bestseller Femme d’Exception, la formation Relation d’Exception sur le couple, une autre Reine du sexesur la sexualité…
Gérald : Tes clients n’ont pas de difficulté à parler de leurs problèmes en coaching de groupe ?
Brenda : En fait, comme les femmes que je coache sont des femmes avec qui je m’entends bien, qui ont un caractère similaire au mien, il y a une super entente. Et le groupe de coaching Alliance est vraiment bienveillant. On est entre filles, on ne se juge pas : elles sont toutes là parce qu’elles rencontrent les mêmes problèmes. Ce qui fait qu’il y a une réelle entraide, un réel soutien entre les membres du groupe. Ça m’inspire tellement ! J’ai une toute jeune de 18 ans qui ne sait pas comment séduire à l’université et en même temps, j’ai une femme entre 50 et 60 ans qui veut trouver l’amour une fois à la retraite et qui ne sait pas trop comment s’y prendre parce que les codes ont changé ! Et au milieu, j’ai une jeune maman de deux enfants qui ne sait pas comment raviver la flamme avec son mari ! Elles ont toutes des problèmes d’amour et elles se soutiennent toutes, c’est fou !
Récemment, j’ai dû prendre un peu de temps pour moi et j’ai prévenu le groupe que je ne pourrai pas assurer le coaching pendant quelque temps. Et la réaction des filles a été géniale ! Elles ont pris les choses en main sur le groupe WhatsApp et se sont coachées mutuellement en s’envoyant des messages et des mantras tous les jours, c’était incroyable !
Gérald : Et comment fonctionne ce groupe ? Ça fonctionne par promotion, par niveau de confiance en soi ?
Brenda : Le groupe Alliance est mon programme le plus accessible : 25 € par mois. Tu peux rejoindre le groupe quand tu veux et rester aussi longtemps que tu veux. Il y a des femmes qui ont toutes des problèmes de confiance en elles, mais à des niveaux et dans des domaines différents. Et rapidement, elles se poussent, elles se motivent mutuellement : la faiblesse des unes est la force des autres, elles se complètent ! Par exemple, une des dernières arrivées avait des problèmes de confiance en amour, mais une vie professionnelle épanouie et a aidé une ancienne du groupe qui avait des problèmes dans sa vie professionnelle. Elles ont toutes un niveau assez proche, et l’idée est de travailler ensemble pour les aider à s’améliorer.
Gérald : Au niveau de la gestion de la communauté, comment fais-tu ? Tu touches à des sujets sensibles, comment fais-tu pour trier ? As-tu eu des problèmes de haters ?
Brenda : Oui, ça m’est arrivé, mais en fait, ils m’ont rapporté 10 000 followers en une semaine sur Instagram ! J’ai récemment fait des réels sur Instagram en reprenant mes vidéos YouTube. C’est un super point pour ceux qui veulent évoluer sur Instagram : vous recyclez le meilleur de votre contenu YouTube en vidéos en réel sur Instagram et TicToc et vous ajoutez un titre. J’ai fait ça pour une vidéo qui s’appelle « Comment un homme amoureux fait-il l’amour » et j’ai subi une vague d’insultes de la part de nombreux haters. J’ai désactivé les notifications de commentaires et j’ai découvert à ce moment-là que la vidéo perçait parce que je passais de 20 à 50 abonnés par jour à 1000 ou 1500. Tout ça parce que les gens poussaient la vidéo !
Il faut savoir que quand on touche à des domaines comme l’argent, l’amour, le développement personnel, etc., on devient un peu un modèle d’inspiration. Et un modèle est forcément polarisant. C’est comme en politique : à partir du moment où tu as des opinions assumées, il y a forcément des gens qui vont s’y retrouver et d’autres non. Il faut l’accepter et arrêter de vouloir plaire à tout le monde. Le piège, lorsqu’on veut avoir une communauté soudée, engagée, c’est de vouloir plaire à tout le monde. Il faut plaire à sa communauté à travers des opinions sincères et réelles. Dans cette affaire, il y a peut-être 5 ou 6000 personnes qui m’ont détestée, mais j’en ai finalement gagné 10 000. Seulement, ces 10 000 personnes font partie de la majorité silencieuse : elles ne s’expriment pas parce qu’elles sont déjà d’accord avec mon opinion.
Gérald : C’est effectivement l’enjeu ici ! Pour ce type de thématiques où il n’y a pas vraiment de cahier des charges, de règle ou de mode d’emploi, c’est finalement ton opinion contre celle des autres.
Brenda : Oui, mais c’est finalement le propre de l’homme de vouloir s’exprimer, de montrer son opinion, ses convictions et de les opposer à celles des autres. Par exemple, je n’arrête pas de dire à mes clientes qu’elles doivent aimer leur corps tel qu’il est pour pouvoir perdre (ou prendre) du poids et pourtant, il y aura toujours quelqu’un pour dire que pour aimer son corps, il faut d’abord prendre du poids. Et finalement, tout le monde a raison ! Il y aura toujours une vérité qui sera valable pour quelqu’un, mais pas pour quelqu’un d’autre, le tout c’est de décider. Est-ce que tu veux inspirer quelques personnes qui seront engagées ou dire ce que tout le monde veut entendre et passer complètement inaperçu ?
Gérald : Est-ce que ça t’est déjà arrivé de parler d’un sujet anodin dans une vidéo, et d’avoir des réactions auxquelles tu ne t’attendais pas ? De créer un bad buzz sans le vouloir en quelque sorte ?
Brenda : Il y a beaucoup de choses en fait. Le meilleur exemple qui me vient est la vidéo « Comment ignorer un homme ». C’est une vidéo qui a très bien marché, mais j’ai reçu beaucoup de messages haineux comme quoi je transformais les femmes en monstre. Pourtant, mon message était simple : « Prends soin de ta vie et ton homme va revenir ». Le message n’a simplement pas été compris de la bonne façon par tout le monde. Et ça fait partie du jeu !
Il faut bien comprendre que les haters, ceux qui réagissent aussi négativement, ont en fait une sorte de fascination pour ce que tu dis. Finalement, les gens qui prennent du temps pour te dénigrer et dénigrer tes propos, ce sont des gens qui prennent du temps pour toi ! Une véritable déclaration d’amour !
Gérald : Au niveau de ta production de contenu, comment t’organises-tu ? Tu as une formation de base en audiovisuel, ça a dû t’aider.
Brenda : Oui, ça m’a beaucoup aidée au départ, mais maintenant j’ai une équipe de cadrage, montage super qui s’occupe de tout ! Quant à ma façon de travailler dans ma création de contenu… À l’époque où je publiais une vidéo par jour sur YouTube, j’avais une organisation bien rodée ! Je choisissais 100 sujets de vidéos et je les tournais en 3 jours. Pas facile, je sais, 3 mois de videos en 3 jours ! Je prévoyais toujours plusieurs tenues et plusieurs cadres pour tourner mes vidéos, histoire de donner une impression de variété.
Gérald : Tu as gardé cette méthodologie ? Tu tournes toujours 4 fois par an ?
Brenda : Maintenant, on est passé à 2 à 3 vidéos par semaine. J’ai fait une vidéo par jour pendant 1 an, 1 an et demi : c’est beaucoup de travail, mais j’avoue que j’hésite à la refaire. J’aime bien avoir un contact quotidien avec les gens. YouTube, c’est un gros travail, mais ça vaut vraiment le coup pour tous ceux qui veulent se lancer !
Gérald : Tu recommandes quelle durée de vidéo en moyenne ?
Brenda : Ne jamais faire plus de 20 minutes si tu en fais une par jour, sinon tu deviens fou ! Aujourd’hui, je m’autorise des vidéos plus longues, mais parce que je sais que je n’en fais pas une par jour, je peux prendre plus de temps. À l’époque, je faisais des vidéos de 10 minutes en moyenne. Ce que je conseille, c’est de faire simple : trouver le bon sujet et la bonne problématique et organiser sa vidéo autour. Il faut commencer par une courte introduction : on se présente, on invite à s’abonner à la chaîne et ensuite, on rentre dans le vif du sujet. Il faut parler à la personne qui nous regarde, qu’elle se reconnaisse dans ce qu’on raconte en donnant un exemple concret. Si tu lui parles d’elle, de ses problèmes et de sa vie à travers les exemples que tu cites, elle regardera ta vidéo en entier, elle se sentira concernée. Ensuite, tu peux exposer les solutions que tu proposes à son problème. C’est aussi important de montrer dans tes propos que tu es un expert dans ton domaine en expliquant à ton public ce qu’il ne sait pas. Choisis bien ton vocabulaire, tu es un professionnel, une autorité dans ton domaine ! Et n’oublie pas de parler de tes offres et de l’avantage de s’abonner à ta chaîne YouTube. Ce qui est dur sur YouTube, ce n’est pas le contenu, c’est la régularité.
Gérald : Comment sens-tu la concurrence au niveau de la concurrence : la séduction et l’amour d’une manière générale ?
Brenda : On a de la concurrence, c’est certain. Mais je pense être l’une des seules à parler exclusivement aux femmes. Et dans le domaine du coaching, une personne qui achète chez un concurrent n’aurait de toute façon pas acheté chez toi, parce que d’un point vu énergétique et de personnalité, ça ne prend pas. Et inversement, tout est une histoire d’affinité ! Et il faut travailler cette affinité, un client satisfait c’est un client qui revient. Il y a un lien empathique qui se crée entre le coach et le coaché.
Gérald : Aujourd’hui, comment est structurée ton équipe ? Comment t’organises-tu au quotidien ?
Brenda : J’ai Valentin qui s’occupe de mon marketing avec son équipe et Louis qui est en train de devenir bras droit marketing. J’ai Charlotte qui s’occupe de mon Community management. J’ai Romain qui s’occupe de mes vidéos YouTube et du cadrage montage. J’ai Romane qui s’occupe de mon service client et j’ai Rébecca qui est ma coach.
Gérald : Quelle est la suite de ton aventure ?
Brenda : Là, ce que je veux, c’est remonter sur scène ! J’ai passé une super année 2020, j’ai fait plein de choses, j’ai beaucoup évolué, mais le contact avec les gens me manque énormément. C’est mon but d’ici 2022. Et bien sûr développer ma structure.
Gérald : Et concernant le programme pour les hommes, est-ce une demande à laquelle tu vas répondre ?
Brenda : Oui, tout à fait, je vais y répondre, mais j’ai un autre projet avant. Je voudrais me lancer dans l’entrepreneuriat. J’ai envie de dire aux femmes qu’elles peuvent se lancer, qu’elles aient 20 ans ou 60 ans ! Je veux créer des entreprises et aussi investir dans l’immobilier pour faire du locatif.
Gérald : Voici les 3 questions que je pose toujours en fin d’interview ! Première question : si tu pouvais maîtriser la compétence, l’expertise que tu veux en un claquement de doigts, ce serait quoi ?
Brenda : Je dirais… J’ai une passion pour l’humain et la communication donc ce serait d’avoir la capacité de parler avec n’importe qui, n’importe quand ! De créer des liens encore plus fort avec les gens. Développer encore plus mes compétences sociales en fait, ce serait génial !
Gérald : Donc, toi, animal social par excellence, tu voudrais être encore plus experte dans ton domaine !
Brenda : Je pense qu’on veut tous s’améliorer dans des domaines qui nous plaisent et qui nous stimulent. On aime ce qu’on fait, et l’idée, c’est d’améliorer nos compétences en gardant notre bienveillance, sans changer notre personnalité.
Gérald : Deuxième question : si tu pouvais te réincarner en ce que tu veux (animal, humain, végétal, mort, vivant…), qu’est-ce que ce serait ?
Brenda : J’aimerais bien voler, être encore plus libre, être un oiseau. J’aimerai bien voir la suite, comment le monde va évoluer. Ou alors la personne que j’admire le plus, sans pour autant vouloir vivre sa vie : Simon Veil. C’est une personne très inspirante qu’il aurait été beau de connaître dans sa vie.
Gérald : Dernière question : si tu pouvais revenir en arrière et changer un paramètre de ta vie, une décision que tu as prise ?
Brenda : Je pense que même ce que je n’ai pas aimé m’a beaucoup apporté, donc je n’ai pas vraiment de regrets. Mais il y a une formation qui n’a pas marché. Ça m’a appris des choses, mais ça a été difficile ! Ce sont nos expériences, bonnes ou mauvaises qui ont fait de nous qui nous sommes au final.
Gérald : Tu seras où dans 30 ans ?
Brenda : J’espère que je vivrais près de la mer avec mes enfants et mon mari, que je continuerais à inspirer et aider les gens, et que la terre ira bien !
Gérald : Où peut-on te suivre et te retrouver si on veut voir ton travail ?
Brenda : Vous pouvez me suivre sur ma chaîne YouTube Brenda Boukris – Attitude Séduction, sur Instagram, Brenda Boukris ou sur mon site attitudeseduction.com.
Gérald : prochain évènement pour toi ?
Brenda : Le 6 juin, je lance ma nouvelle formation : Reine de Sexe 2 ! Je suis impatiente ! C’est une formation pour les femmes pour leur apprendre à se faire vibrer et faire vibrer leur partenaire.
Gérald : Super ! Merci beaucoup, Brenda, d’avoir partagé ton expérience avec nous. À bientôt !
Brenda : Merci à toi, à bientôt !