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Amin Lams

Ne faire aucun compromis avec ses priorités

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Gerald : Hello Hello, salut ça va ? Merci d’être là, merci pour ton temps !

 

Amin : Merci à toi pour l’invitation, c’est toujours un plaisir !

 

Gerald : On a galéré à trouver une date, à se caler mais ça y est on y est, c’est top. Dis-moi, est ce que tu peux te présenter pour les gens qui ne te connaissent pas encore ?

 

Amin : Je m’appelle Amin, je travaille sur le web depuis 2011-2012, en fait je suis à temps plein depuis 2012. J’ai lancé pas mal de trucs sur le web et actuellement je me focalise sur la vente d’info produits et d’accompagnement. Donc j’ai une activité, enfin j’ai 2 activités, ou je vends justement des infos produits à destination des professeurs des écoles, et une activité Otaket.com sur lequel j’accompagne les formateurs et les coachs qui veulent se lancer, justement avoir leurs connaissances sur le web

 

Gerald : Ok, du coup Otaket c’est depuis 2012 ? Ça n’a pas été ton premier projet, je ne crois pas ?

 

Amin : Non ça n’a pas été mon premier projet, en fait ça a été un projet de cœur au début. Quand je me suis lancé, la première vidéo que j’ai vu en 2011 sur comment gagner de l’argent sur internet, c’était comment gagner de l’argent avec un blog. A l’époque je commençais à me former sur le développement personnel etc et donc je m’étais dit, je vais lancer un blog sur le développement personnel. Donc ça s’appelait ledéveloppementpersonnel.fr et j’avais écrit un peu dessus. J’ai finalement compris, enfin on m’a on m’a suggéré l’idée que c’était plus dur de faire 2000-3000€ avec un projet, que de faire 10 fois 200 ou 300€.

Donc je me suis dit bah ce projet là, je vais laisser un peu de côté, et quand je gagnerai suffisamment ma vie je reviendrai dessus. Donc j’écrivais des articles, mais ce n’était vraiment pas régulier, c’est à dire que y’a des mois je pouvais écrire 5 articles et après pendant 6 mois ne rien écrire. Et donc à côté j’ai monté toute une stratégie de sites de niche, avec plein de sites, sur des thématiques différents, de l’affiliation Amazon, l’affiliation de vie etc. Et ce truc-là, donc le développement personnel, je crois qu’en 2013, je l’ai renommé en Otaket. Donc 2013 2014 2015 pareil c’était en stand-by, j’écrivais un article de temps en temps mais c’était vraiment une passion, aucun produit, aucune monétisation, pas de liste email je crois, ou j’avais une liste email mais bref très faible. En 2015 j’ai un de mes amis qui me dit : ton blog et tout tu te rappelles quand tu l’avais lancé, tu avais dit que tu prendrais vraiment au moment où tu aurais suffisamment d’argent à côté pour ne pas dépendre de ce revenu-là etc. Il dit ça fait maintenant quelques années que tu gagnes ta vie sur le web, pourquoi tu ne le fais pas ? Et il me dit, vient on le fait ensemble ! Et du coup c’est à ce moment-là en 2015, ou avec mon ami Andrea on a vraiment structuré Otaket et on a vraiment commencé l’aventure avec une chaîne Youtube, avec des vidéos régulières et tout. Au début on était parti sur le développement personnel, finalement en mi 2018 il y a eu 2 choses qui se sont produites, c’est que Andrea lui, il était un peu fatigué de ce projet en ligne c’était pas du tout avec du web à la base. Donc il a préféré retourner dans sa vie hors ligne et moi je fais le pivot de switcher vers le business en ligne, parce que quand j’ai voulu faire du développement personnel et l’expliquer c’est parce que j’étais convaincu que c’était une compétence qui était nécessaire pour pouvoir vivre la vie que tu veux. Finalement tous les clients qu’on avait, que ce soit en formation ou en coaching, quand on leur demandait c’est quoi la vie que tu veux, ils me disaient : je veux monter un business en ligne. Du coup à la fin je me suis dit autant leur expliquer directement comment monter un business en ligne ! Même si dans tous mes programmes et mes accompagnements il y a quand même beaucoup de développement personnel aujourd’hui parce que pour moi c’est nécessaire et là on ne va pas sans l’autre !

 

Gerald :  Je suis 100% d’accord c’est vraiment un skill obligatoire, peut-être même le plus important, le mindset, le dev perso je suis 100 % d’accord ! Du coup comment t’as vu un peu le marché évoluer ? Ça fait 10 piges, comment t’as vu les choses avancer et les nouveaux acteurs ?

 

Amin : En gros moi quand j’ai démarré j’ai vu une espèce de renouveau vers, on va dire 2017. En gros, donc les gros acteurs qui étaient là, qui faisaient de gros lancements, qui tenaient un peu le marché (je parle de la vente de formation). Dans la vente de formation en ligne t’avais toujours le même scénario : des gros lancements avec des affiliés etc donc t’avais ce côté là d’un côté, t’avais de l’autre côté tout ce qui faisaient des petits produits régulièrement, à la méthode on va dire régulière. Mais tu avais un peu, je ne sais pas un monopole, mais t’avais des Grosses Têtes qui tenaient etc. Il s’est passé un truc vers 2016 2017 2018, ou c’est tout ce que j’appelle moi la jeunesse dorée : des petits jeunes de 20 ans qui sont sortis de nul part et qui ont massacré tout ça en gros. Ils composaient voilà, bref qui sont arrivés et qui sont dans la place (?) et Antoine Ben il y a eu bah Enzo il y a eu Stan Leloup y aller Théophile ailier Léo Guillot, denzel bref tout ça et tu voyais plein de jeunes et en gros pour moi tout a été chamboulé et en fait ça montre vraiment que tu peux avoir une position ultra dominante à un moment, et 5 ans plus tard plus personne te connaît tu vois. Si on prend moi les personnes qui m’inspiraient au début ou même qui ne m’inspiraient pas forcément mais qui étaient là en place aujourd’hui ! Tu vois des gens comme je ne sais pas, Sébastien le marketeur français, il y a 90% des gens qui démarrent qui ne connaissent pas, Jean rivière tu as 90% qui ne connaissent pas, mais pourtant y’ a encore ne serait-ce qu’il y a 5/6 ans, bah en fait tout le monde connaissait !

 

Gerald : Ouais, 100% d’accord et toi ça t’a fait peur ça ou tu l’as bien pris ? Comment as- tu as réagi ?

 

Amin : En fait moi j’ai une croissance très douce, c’est à dire que tu vois, entre 2011 donc je me suis lancé, j’ai cherché à comprendre. Je ne gagnais pas d’argent mais j’ai testé des trucs. En 2012 j’ai eu mon diplôme, je gagnais 300,00€ par mois et je me suis mis au chômage à ce moment-là pour essayer d’en vivre. 2013 j’ai passé la barre des 1500/2000 et après entre 2013 et 2016 environ j’étais vraiment en mode chill tu vois je faisais mes petits 2000/ 3000,00€, donc en fait j’ai vu le truc un peu de l’extérieur. Et du coup maintenant que ça commence à accroître et que j’ai vu justement ce renouveau, moi à l’époque ça m’a pas fait peur parce que j’étais pas concerné en fait j’étais pas un groupe qui allait disparaître mais ça m’a fait prendre conscience que rien n’est définitif et que ceux qui arrivent à durer, c’est ceux qui arrivent parfois à se réinventer et que y’en a plein qui ont manqué des virages, c’est à dire qu’ils étaient à la base d’un mouvement et quand la mode a changé ou quand le style a changé ou quand le marché a changé ils ont pas réussi à prendre ce virage et aujourd’hui bah leur business, même s’il continue à marcher ils sont plus numéro un ou sur le podium.

 

Gérald : Ouais bien sûr, mais j’ai un peu l’image du mec qui fait du ski nautique, qui se casse la gueule et qui reste accroché au truc mais qui ne lâche pas ou qui reste figé sur des méthodologies. C’est sûr qu’il y a un gros coup de pied dans le marché, tout s’est professionnalisé. On en parlait avec Alec Henry, pour moi c’est l’image même de l’acteur qui a permis de révolutionner. Avec son associé, ils ont tout vu en plus grand, ils ont fait plus propre, ils ont assumé les choses, ils ont moins fait ce côté un petit peu digital nomade. Ils ont professionnalisé leur tunnel, pour moi c’est l’image même, c’était peut-être pas eux l’élément déclencheur, mais je pense en tout cas c’est… Quand je pense à cette génération là, je pense forcément à eux tu vois.

 

Amin : Oui je pense que c’est à ce moment-là ouais de ce que je t’ai dit, la Story de tous ces jeunes, qui n’ont n’a pas vu venir et qui au bout de 1/2/3 ans, se sont imposés. C’est vraiment pour moi, comment je le voyais et c’est Cédric Annicette qui avait fait une vidéo il y a 2 ans je crois, en disant que la bulle est en train d’exploser et en fait le business en ligne c’était ça ! Il y a eu une période on va dire, entre 2015 2017 franchement tu faisais n’importe quoi ça marchait quoi, ça marchait si tu faisais un peu de méthode voilà et après tu avais cette période, cet engouement et cette frénésie où t’arrive sur une période de bulle et après y’a trop de concurrence et après il y a un truc qui explose et je pense qu’on est dans cette période un peu de l’assainissement et de renouveau et tu sais si on prend la bulle internet ou la bulle des crypto peu importe, une bulle ça veut pas dire c’est l’apocalypse tu vois ça veut juste dire que ça fait du ménage et à la bulle internet dans les années 2000 ! oui t’as des boîtes qui ont disparues mais t’as aussi des Amazon, des Google, des Ebay qui ont émergé donc en vrai c’est comment toi tu te professionnalise, comment tu te structure, comment aussi tu assume ce cycle des saisons, printemps été automne hiver c’est un truc qu’il explique très bien et que moi j’aime bien expliquer, notamment avec le confinement avec le coronavirus, tout ce qu’il y a eu. C’est que l’été ne peut pas durer tout le temps, tu ne peux pas tout le temps dans une période d’abondance et dans ton business il y aura forcément des périodes où tu as printemps été automne hiver, mais d’un autre côté quand c’est l’hiver tu sais que l’hiver ne peut pas durer plus longtemps, et du coup le meilleur moyen d’occuper son univers c’est se préparer au printemps et c’est à dire voilà quand le prochain cycle de croissance va démarrer, moi je serai là. Alors là je ne sais absolument pas où on se situe dans le cycle du business en ligne, est-ce qu’on est à la fin de l’été, est-ce qu’on est à la fin de l’hiver je sais pas j’arrive pas trop à voir. Moi j’ai l’impression que ça ralentit un peu depuis un moment

 

Gerald : J’ai l’impression aussi oui

 

Amin : Mais c’est aussi parce que il y’a beaucoup plus de concurrence et du coup tout ceux qui vont s’essouffler vont faire de la place pour les autres et au prochain printemps il y aura plus de place, c’est cool

 

Gerald :  Mais du coup là dessus on a du mal, en tout cas moi j’ai du mal à, si je n’ai pas déchéance à quelque chose, donc par exemple l’hiver, j’ai du mal à rester concentré, rester motivé, etc sur le long terme. Tu vois j’ai toujours besoin de voir le bout du tunnel sinon je n’arrive pas à être bon sur le long terme ! Est ce que toi là-dessus tu as un conseil ? Comment t’aborde ça, l’hiver t’arrive vraiment à rester concentré ? Tu perds pas la motivation des fois ?

 

Amin :  Bah en fait, tu vois là quand on l’explique, on a l’impression que c’est 4 saisons très tranchées mais en fait, c’est quand tu prends un marché boursier par exemple, t’as des cycles etc et bah moi même dans les périodes de baisse tu as des petits pics. Donc en fait dans les périodes d’hiver, ça veut pas dire que c’est la fin et qu’on crève tous la dalle tu vois. C’est à dire que dans les périodes d’hiver, même si tu fais moins d’argent et que c’est moins facile tu as quand même des projets à lancer. Moi c’est la vision que j’ai, j’arrive pas à me projeter sur le long terme. Pourquoi ? Parce que la réalité c’est que tous les projets que j’ai lancé, sauf ces 2 dernières années je me suis un peu calmé tu vois, mais sinon la plupart du temps tu prenais une photo à l’instant T bah 2h avant et 2h après ça n’avait rien à voir tu vois. Donc là y’a un peu de continuité là depuis 2 ans, environ mais du coup sachant ça, moi la réflexion que j’ai c’est, je fais de mon mieux maintenant, je fais mon mieux à ce moment-là et je kiff ma semaine, je kiff mon mois et je fais du mieux ce mois-ci en ayant bien sûr une projection, une vision globale de là où je veux aller, mais j’ai aucune certitude de s’il va pouvoir y aller ou pas, si je sais pas, si ça va être régulé ou pas, s’il va y avoir une autre crise ou pas, donc je fais de mon mieux maintenant puis l’avenir, on verra bien.

 

Gerald : Et t’as pas besoin de ces certitudes là ? T’arrives à kiffer l’instant présent ? Ça a toujours été comme ça chez toi ?

 

Amin :  Ouais ça a souvent été comme ça et en fait il s’est passé un truc. C’était peut être, je sais pas 2018 je crois, où j’ai une certitude qui vraiment m’a rassuré sur ce truc là, c’est que j’ai compris que j’avais compris les règles et qu’en gros, que je manquerai plus jamais d’argent et que, pas je ne manquerai plus jamais d’argent parce que j’ai un patrimoine et j’ai des millions etc, non pas du tout ! Je savais que je ne manquerai plus d’argent parce que je savais comment faire. Et du coup, à ce moment-là, est ce que je suis sûre que Otaket va durer des années ? Non, par contre je sais que si demain je perds tout, bah il me faudra 30 jours pour remonter en selle et repartir, relancer un business et regagner ma vie. Du coup à partir de là, je fais du mieux que possible aujourd’hui, en essayant que ça dure et en essayant de construire quelque chose de grand, c’est ce qu’on fait, mais je n’ai aucune crainte que si ce n’est pas ce véhicule là qui m’amène là où j’ai envie d’aller bah ce sera un autre véhicule et ce n’est pas très grave.

 

Gerald : C’est hyper… Pour le coup là tu fais écho à un truc chez moi qui est très actuel, où après de grosses périodes d’abondance, une grosse année, le calme, c’est pas que ca redevient plus bas, c’est que ca redevient normal en fait. Et du coup on est là waouh tout s’arrête, comment on fait. C’est très juste en fait, cette peur du manque. En fait on s’en fout parce qu’on connait la recette, donc il n’y a plus de gâteau on va en refaire un et c’est ok.

 

Amin :  Quand tu dis c’est plus calme, c’est en décroissance et ca redevient normal ou c’est juste que ca stagne et que ca grossit plus ?

 

Gerald : Oui c’est ça c’est que ça stagne en plus, c’est même pas de la décroissance, c’est que ca stagne !

 

Amin :  Donc en fait, je sais pas du tout à quel niveau, mais tu vois il suffit de regarder les niveaux que tu fais cette année par rapport à ce que tu faisais il y a 2 ans tu vois, et te dire il y a 2 ans si ca ce trouve tu n’aurai jamais imaginé ça possible.

 

 

Gerald : Ah non ca c’est sure, c’est clair et net ! Mais, comme tu disais, c’est un peu comme les signaux en bourse : si tu dezoom en fait tu te rends compte que ça va, mais plus tu zoom et tu regardes micro, bah plus tu as d’émotions, et c’est exactement ça. Mais tu amènes une vraie pépite, je trouve ça très sage ton approche, et très juste aussi. Après c’est dur dans mon cas en tout cas. Je ne sais pas pour ceux qui nous écoutent comment ils le vivent, mais c’est compliqué à l’admettre, surtout à y penser tout le temps en fait. Mais en tout cas c’est cool. Toi tes clients, tu disais, c’est des coachs ou des formateurs. Quel est le profil, c’est quoi ton avatar finalement ? Pourquoi ils viennent te voir à toi et pas quelqu’un d’autre ?

 

Amin : Alors le profil, c’est des gens qui, très souvent, veulent faire du coaching ou des programmes de formation, on va dire à forte valeur. C’est rarement des petits programmes à 50 ou 100€, c’est souvent des gros programmes ! Il y a de l’accompagnement, donc soit du coaching individuel, soit des programmes et de l’accompagnement. C’est des personnes qui ont essayé pendant 6 mois, un an, en général c’est entre 6 mois et un an et demi. Ils ont acheté des formations, ils ont essayé de leur côté, ils ont bidouillé des trucs, ils ont peut être lancé une offre, mais ça va pas marcher, et en fait ils viennent me voir parce qu’ils ont compris qu’ils avaient besoin d’être accompagné et besoin d’être pris par la main, et du coup ce que je met en avant dans mon accompagnent et dans ma communication c’est que le meilleur moyen d’aller d’un point A à un point B, par exemple tu es perdu dans la jungle. C’est un exemple que je prends souvent, bah soit t’achètes une carte en te disant je vais le faire tout seul, soit tu te dis je vais écouter en audio de 30 minutes qui me dit comment faire mais le jour ou je vais arriver devant une rivière qui n’était pas prévue, ou qu’il y a un arbre qui est tombé sur la route bah je suis bloqué. Soit je vais prendre quelqu’un qui a déjà fait le chemin, il va me tenir par la main, il va marcher à côté de moi et quand il y a des choses qui sont prévues bah il va me le dire et dans les choses qui sont imprévues on va s’adapter. Grâce à son expérience je vais aller plus loin et du coup comme je fais des groupes d’accompagnement qui sont on va dire à taille humaine, du coup la raison principale pour laquelle ils viennent, c’est justement pour cette proximité, de se sentir soutenu, de se sentir aidé et c’est souvent, parce que voilà ils ont fait le tour, ils ont tout essayé par eux-mêmes, ils ont calé des heures de vidéos, parfois achetés des formations et se rendent compte qu’en fait ils ont besoin d’un regard extérieur tu vois.

 

Gerald :  Ca m’étonne pas ton côté mentor, et puis avec cette expérience que t’as et ça m’étonne pas. T’as plus d’hommes ou de femmes ?

 

Amin : J’ai à peu près, un peu plus de femme on va dire ouais 60 / 65% de femmes.

 

Gerald : OK et il y a un point sur lequel je voulais développer, c’est que tu travailles, t’as une partie de ton activité qui avec ton épouse, et moi aussi ! Et du coup il y a plein de similarités dans notre fonctionnement, et du coup comment ça se passe au quotidien ? Est-ce que déjà tu parles un peu de l’activité que vous avez en commun ?

 

Amin : Moi je vais parler des vidéos et tout, donc on peut en parler mais en fait c’est très particulier. C’est à dire que pour moi, ce business là, c’est un peu une anomalie. C’est à dire que j’ai pas envie de dire « on a eu de la chance » et tout etc, parce que voilà c’est du travail, ça a été des années et des années avant d’arriver à ce business là, mais c’est à dire que ce business là, donc son blog en l’occurrence, n’est absolument pas géré comme une entreprise. C’est à dire que même si ça génère beaucoup d’argent, même si voilà ça génère des marges folles etc, en fait j’ai pas envie de rentrer dans une relation d’associer avec ma femme. En gros, elle n’est pas du tout entrepreneur dans l’âme c’est à dire que voilà, elle a jamais suivi une formation, elle est pas du tout entrepreneur, donc tout ce qui est investissement ça lui fait un peu peur, c’est quand même toute la partie technique, elle sait pas aller sur Strike etc donc elle a son blog, elle alimente son blog et créé ses produits. Donc en fait quand son blog a commencé à avancer, à générer plus qu’Otaket, tout le monde m’a dit bah lache Otaket et focus sur son blog. Et moi je voulais pas parce que Otaket c’était mon projet. Mais même quand j’ai voulu un peu pousser, un peu structurer son business etc, j’ai vu qu’elle avait beaucoup, ça lui mettait trop de pression en fait. Elle est un peu dans l’incertitude, un peu ce côté de est ce que ça va durer, est-ce que ça va pas durer etc, et donc en fait j’ai compris que le meilleur moyen d’avoir un truc serein et cool, c’est pas de forcer sur son business à elle. C’est que moi je force sur mon business à moi, pour que son business à elle devienne insignifiant, qu’il n’y ait plus de pression. Parce que tu vois elle, le gros goulot d’étranglement sur son business, c’est sa capacité à elle à créer du contenu. Du coup elle veut pas trop le déléguer, moi je veux pas la forcer à ça et bah depuis qu’on a un bébé depuis 2 ans forcément le rythme il a beaucoup beaucoup ralenti, et du coup elle avait un peu cette part de culpabilité de se dire : Ah mais si je crée pas de contenu le business il avance pas, si le business il meurt, notre principale source de revenus elle disparaît puisque jusqu’à l’année dernière son blog rapportait plus qu’Otaket, en terme de CA et beaucoup plus en marges d’ailleurs. Du coup elle avait un peu cette pression là de dire, je travaille de moins en moins sur le truc qui nous paye le plus, et si ça meurt ce sera de ma faute et du coup moi j’avais 2 options : soit la forcer et lui dire ouais travail, on met notre enfant à la nounou et on charbonne, soit me dire bah OK son truc ça reste de l’argent de poche, moi je développe mon business le plus possible pour que la part de son business à elle diminue, et si ça grossit tant mieux, si ça décroît tant pis, mais qu’il n’y ait aucune pression financière sur ça. Moi je ne suis vraiment pas dans le truc, on fait des réunions, on a des plans d’action etc. Tu vois c’est-à-dire qu’on parle très très peu de son business. Elle a créé son contenu, elle a son petit blog, moi j’interviens au moment des lancements ou des promos, ou je gère les pubs, les trucs et tout mais sinon des fois pendant 2 mois on n’en parle pas tu vois. Il y’a le truc il est un peu flat, on fait un lancement ça fait un pique et puis c’est tout. Donc c’est vraiment pas une relation d’associer comme on peut le voir chez d’autres. Il y a d’autres couples de personnes qui travaillent ensemble ou vraiment t’as des rôles, des réunions, des rendements et tout. Là c’est, vas y, c’est vraiment pour moi, c’est son passe temps, enfin c’est son loisir. Bon il paye très bien, mais j’ai pas vocation, au début, enfin pendant quelques moments je voulais le développer en tant qu’entreprise etc mais en vrai j’ai vu ça m’apporterait plus de problèmes.

 

Gerald : Tu le vois comme une muse un peu !

 

Amin : Oui voila c’est exactement ça !

 

Gerald : Nous tu vois, par exemple l’organisation, c’est que tous les mercredis matin, on a une réunion. Mais sinon on ne parle pas de ce business en commun, donc le business de vente de formation essentiellement sur WordPress, l’acquisition etc, on en parle pas le reste de la semaine, en fait. Je vais avoir mes tâches sur le marketing à faire, ces tâches sur la gestion des coachs, les élèves etc, et puis c’est tout en fait. Mais le mercredi on fait un point. Mais on l’a fait, du coup, au contraire nous, avec un cadre, parce que j’avais peur que ça glisse justement à en parler tout le temps et donc nous c’était notre façon de fonctionner.  Et du coup, quand vous prenez un moment, par exemple une période de lancement, à ce moment-là il y a plus d’interactions ? Qui prend le lead à ce moment-là, est ce que elle ça l’angoisse pas d’ailleurs, ce genre de moments là ?

 

Amin : Ouais mais bien sûr ça l’angoisse, parce que nous on a en fait notre chiffre d’affaires il est concentré vraiment sur les lancements c’est à dire que pour parler chiffres, on peut faire entre 30 et 50 000€ sur 5 jours et après le reste du temps on va faire en premier les 2000,00€ par mois. Donc sur les moments de lancement, oui elle est toujours angoissée de dire est ce que je vais réussir à faire plus que la fois d’avant ou est-ce que ça va se maintenir. Parce que avant, le rythme c’était on faisait une ou 2 promos, puis après il y avait un lancement d’un nouveau produit, puis après une ou 2 promos et lancement d’un nouveau produit et là ce qui s’est passé depuis 2 ans. C’est que, comme on avait moins de produits, c’était plus des promos sur les produits existants que des lancements de nouveaux produits. Donc c’était le doute de se dire est-ce que les gens qui devaient acheter n’ont pas déjà acheté etc. Mais finalement je crois que ça se passe bien, donc comment ça se passe globalement ? Moi je gère, comment dire, tout ce qui est page de vente et pub, elle va gérer tout ce qui est réponse au support, parce que comme c’est des petits produits, on a du volume. Sur 5 jours on va faire 1000 ventes, après donc forcément t’as des questions, des trucs, mes accès, mon espace membre, j’arrive pas à commander, enfin plein de trucs comme ça. Donc voilà pendant 5 jours c’est souvent un petit sprint, souvent d’ailleurs le premier jour et le dernier jour, entre les 2 c’est un peu plus calme. Et voilà donc on gère le support, maintenant on est beaucoup mieux rodé. Au début on se faisait vraiment déborder, après on faisait moins de clients mais voilà. La FAQ est super bien rodée, on a un chat qui répond, qui donne les réponses selon les questions. On a essayé de baliser pour avoir moins d’interaction mais c’est marrant parce que son business est quand même très prédictible. C’est à dire qu’en général, les promos on les fait du mercredi au dimanche soir et ça fait 2/3 fois ou le mercredi midi j’essaie de te dire combien de fois on va faire. C’est à dire qu’on a lancé, on lance le mail à 9h, à midi je peux te dire, on va faire par exemple, souvent on était à 30000 et quelques. Et je me souviens, il y en a une c’était il y a quelques mois, je lance le mail et je vois que ça réagit beaucoup plus fort que d’habitude. Et je vois ma femme, genre au bout de 3h, je dis : là je pense qu’on va faire au moins 50 ou 55 tu vois, et du coup finalement on a fait 58 je crois, même un peu plus.

 

Gérald : Mais j’ai l’impression que les petits produits, c’est plus prédictible que sur les gros, je sais pas ce que t’en pense ?

 

Amin : Bah oui parce qu’en fait, comment dire, comme ça a un mouvement de foule et ben tu peux plus tracer le mouvement de foule, et en fait l’impact de un ou 2 produits, ça se voit pas trop sur le chiffre final. Alors que sur un gros produit, bah si on en produit 5000, en fait 5000 de différence c’est sûr une décision, alors que là c’est des petits produits. Tu vois sur le dernier, pareil, elle avait des doutes parce que c’était un nouveau produit qui s’adresse à un niveau différent de ce qu’elle a l’habitude de faire, en gros tous ces produits, jusqu’à aujourd’hui c’était CE2 CM1 CM2, et là elle a lancé un produit CE1, donc elle savait pas et elle me dit ouais je sais pas trop, on lance le mail et 3h après, en fait il suffit de mettre la courbe Strike sur la courbe du premier jour d’avant et tu vois, et là je voyais, c’est exactement la même courbe. Je lui dis bah tiens on va faire une promo à 35 ou 40 tu vois et finalement on a fait 38, elle était contente.

 

Gérald : Ouais, et du coup quelle est la part, parce que là c’est un gros sujet chez toi, quelle est la part que prend ton business dans ta vie ? Parce que tu veux ta liberté perso, avec le petit, avec ta femme, ta façon de fonctionner, c’est ultra balisé et tu fais pas de concession. J’ai l’impression, du peu qu’on se connaît, que la priorité c’est le perso, ta vie de famille etc.  Comment tu le gères et quelle est la part de ton business dans ta vie en fait ?

 

Amin : bah j’essaye que la priorité soit ma vie perso, après quand t’es entrepreneur, tu es forcément un peu à 100% sur ton business, donc moi j’essaye de poser des règles. C’est à dire que je vais faire très peu d’appels le soir, les appels le soir que j’ai c’est mon appel avec mes clients, mais sinon je prends jamais de rendez-vous le soir etc, rendez vous le samedi dimanche, j’essaie de ne pas travailler. Le dimanche c’est sûr, et je prends jamais de rendez-vous le samedi tu vois, et en fait ce truc là je l’ai calé à l’époque ou ma femme était encore en classe vu qu’elle est institutrice. Là elle est en congé parental, mais à l’époque elle était institutrice et en gros moi je m’étais dit, je travaille quand elle est à l’école et quand elle rentre moi j’arrête de travailler, donc en fait j’ai arrêté de travailler à 4h30. Je travaillais pas le mercredi samedi dimanche, donc j’ai pris un peu ce rythme là, et moi j’ai toujours cette réflexion de me dire, quand j’ai lancé mon business c’était pour être libre et pour passer du temps avec ceux que j’aime et du coup, j’ai pas envie de sacrifier ça pour faire plus d’argent. J’ai toujours cette discussion que j’ai eue avec un ami, c’est un très bon ami à moi avec qui on avait démarré un peu dans l’entreprenariat tout ça, et il m’avait dit une phrase, il m’a dit tu gagnes pas assez d’argent parce que tu pars trop souvent en vacances. En fait je me rappelle c’était au début où on commençait, peut être après 2 ans je crois, je faisais genre 2000€ par mois lui faisait 10000,00€ par mois et j’avais cette discussion avec lui, il m’a dit souviens toi quand on était ensemble en école d’ingénieur, souviens toi quand on a démarré c’était quoi le projet ? C’était travailler quand tu veux, avec qui tu veux, ne pas mettre de réveil, partir en vacances quand tu veux ? Ben voilà tu vois c’est ce que je fais aujourd’hui, même si je fais que 2000€ par mois c’est ce que je fais et je comprends pas pourquoi j’aurais besoin de faire 10 ou 50000€ par mois, parce que finalement ce que je voulais je l’ai tu vois. Donc aujourd’hui, bien sûr j’ai envie de faire plus, pour d’autres raisons, mais pour moi c’est pas au détriment de ça. Si je peux le faire en gardant mon rythme, tant mieux, si je dois pas le faire c’est pas grave, parce que l’argent c’est du bonus et la vraie vie c’est ça tu vois. Après voilà, on va pas se mentir non plus, quand il y a des périodes de lancement, de croissance et tout, forcément je travaille un peu plus et il y a des moments où, tu vois là par exemple, mon fils ce matin, j’étais en train de lui lire une histoire, après j’ai vu l’heure arrivée et on allait devoir parler et je lui ai dit papa il doit y aller. Ca m’a saoulé, mais c’est parce qu’il y a des moments ou tu dois quand même le faire, et ce n’est pas grave, cet après midi on ira faire du quad et c’est cool. Mais tu vois c’est ce que je te disais toute à l’heure. Il y a des périodes de croissance dans ton business et des périodes de stagnation.  Bah en fait moi la période de croissance, on va dire 2012 2013 j’ai travaillé, après j’ai stagné de 2013 à 2017 parce que j’étais un peu dans ce truc semaine de 4h etc. C’est là, depuis 2019 où j’accélère un peu plus, oui je travaille un peu plus, en fait quand je regarde mon quotidien, j’ai l’impression de travailler beaucoup, mais quand je regarde le quotidien d’autres entrepreneurs, je me dis qu’en fait je ne travaille pas beaucoup. Là je dois faire une trentaine d’heures par semaine, et franchement des fois ça me rend ouf tu vois, je me dis : mais je travaille trop. Alors que c’est une semaine normale, c’est juste que je sais que c’est nécessaire pour passer au palier d’après, et voilà. Pour le moment je tiens ce rythme, jusqu’à ce que ça me saoule, et quand ça me saoulera, je stagnerai pendant quelques mois ou quelques années. Puis après quand on va aller au niveau d’après, on retravaillera un peu plus dur.

 

Gérald : Ca a été quoi toi, la chose qui a eu le plus de levier sur ton business, la chose qui a fait que t’as été aligné, t’as trouvé ce produit, t’es cohérent entre ta vie pro, ta vie de famille etc ? Est ce que tu sais identifier vraiment un levier de succès dans ton parcours ?

 

Amin : Ouais il y a un truc qui a vraiment tout changé, ça a été de me concentrer. C’est à dire que, avant, justement 2017 à peu près 2018, j’étais beaucoup dans la course aux opportunités dans le syndrome de l’objet brillant, je lance plein de projet et j’essaye de faire un gros coup. Le point d’apothéose de ça, ça a été je sais pas pourquoi, je sais pas comment on en est arrivé là, mais avec un ami on a ouvert une pizzeria. J’avais des potes qui, plusieurs potes qui avaient lancé leur propre pizzeria, et ceux pour qui ça marchait bien etc et on s’est dit bah tiens, un moyen de me faire diversifier, revenus passifs, moi je veux pas y aller enfin je vais gérer le truc un peu à distance. Finalement ça a été un fiasco, parce que c’était pas notre métier, parce qu’on n’y connaissait rien, parce que on n’avait pas la personnalité pour gérer ce genre de salariés, parce que bref pour plein de raisons ça a été un fiasco. J’ai perdu du temps, de l’argent, beaucoup de stress, d’angoisse pour rien. Tu vas apprendre des histoires de ouf et finalement ce que ça m’a appris de cette année de galère c’est : arrête de chercher les opportunités et concentre toi sur ce que tu sais faire, et à cette époque là, en parallèle, j’avais justement le blog de ma femme qui commençait a cartonner, Otaket qui commençait à marcher et je me suis dit OK t’as des business qui commencent à marcher, qui commencent à bien tourner, t’arrête tout et tu te focalises sur ça. Donc à ce moment-là, j’ai revendu tous mes anciens sites de niche auquel je m’accroche un peu depuis 2012 2013 et qui rapporte un peu de revenus, j’ai tout vendu ou fermé et je me suis concentré sur mes projets et je me suis dit, pendant 3/5 ans, je prends plus aucun projet, je ne lance plus rien et tu te focalises sur ça. Depuis ces dernières années, oui j’ai eu des gens qui m’ont proposé, tiens on s’associe sur tel truc et tout, j’ai dit non systématiquement parce qu’il y a un moment, quand t’as un truc qui marche, il  faut arrêter de regarder ailleurs. Et même si ton truc marche pas encore, c’est justement en arrêtant de regarder ailleurs que tu vas faire marcher actuellement. Donc voilà, c’était vraiment d’arrêter de me disperser et de focaliser mon énergie et mon temps sur ce que j’ai actuellement

 

Gérald : Et au contraire du coup si, pour moi c’est très clair hein je suis 100% d’accord avec toi évidemment, mais s’il y avait justement un truc ne que t’avais pas essayé, je sais pas du e-commerce, alors je sais que tu en as fait un petit peu, est ce que voilà, un business, une thématique, quelque chose que tu n’as pas encore fait et ça t’aurais quand même fait kiffer d’essayer ça serait quoi ?

 

Amin : C’était pareil c’est ça l’objet brillant c’était tout ce qui était dropshipping à l’époque. C’est à dire que le e-commerce moi je l’ai fait avec un ami, mais c’était vraiment du commerce en stock etc et c’est plutôt sa boutique, où moi je l’aidais. Donc c’est pas vraiment mon business et à l’époque la seule raison pour laquelle je l’ai pas essayé de le drop shipping, c’est que au moment où il y a eu toute cette vague etc, c’est en 2017, j’étais en tour du monde et du coup j’avais pas le temps de me poser et de réfléchir et me former et du coup j’avais un peu l’impression de passer à côté d’un truc. Mais aujourd’hui, je regrette pas du tout de ne pas l’avoir fait, surtout que ce n’est pas forcément, comment dire, la manière dont moi je le voyais et la manière dont les gens l’enseignaient à l’époque, c’était pas forcément une manière dont j’étais 100% aligné avec. Donc je regrette pas mais à l’époque ouais c’est un truc qui vraiment me démanger, de me dire ouais est-ce que je le fais ou pas. Je ne l’ai juste pas fait par manque de temps si j’avais été en France à Rouen, peut être que je l’aurai fait. Mais je ne sais pas si ça va percer ou pas mais au moins de tester ce truc là. Après franchement comme j’ai testé pas mal de trucs ces dernières années il y a pas forcément de regret.

 

Gerald : Ce syndrome de l’objet brillant là, tu remarques que c’est vis-à-vis de tes clients, les gens qui t’accompagnent c’est quelque chose qui est présent même encore ? Sur des gens qui sont avancés parce que tu travaillais déjà avec des gens qui ne se lancent pas dans le business, ils ont déjà essayé un petit peu tu disais tout à l’heure, ils ont déjà 6 mois/1 an d’activité.

 

Amin : En fait tu as l’objet brillant à 2 niveaux : le premier objet brillant c’est : sur quel modèle de business, ok je vais chercher une opportunité, ou même parfois, tiens je vais faire du drop, Ah non je vais faire une  demande, Ah non je vais faire les crypto monnaies, Ah non je vais faire le truc et parfois des trucs qui n’ont rien à voir tu vois, donc ça c’est le premier syndrome, c’est vraiment quand t’es au début et que t’as rien qui commence à marcher. Après t’as le 2e niveau, c’est un business qui marche, enfin qui marche pas mais t’as un business sur lequel t’as un plan, et dans ce business là, l’objet brillant c’est à dire tiens bah tu dis je vais créer une communauté sur Instagram, et après tu dis Ah non tiens je vais aller sur Snapchat, alors je vais faire du webinaire, Ah non je vais lancer une offre à 5000€, Ah non je vais faire une petite offre abonnement, et en fait tu fais que ça tu vois et j’ai fais une vidéo cette semaine justement qui parle du fait que la règle des five One

 

Gerald : Vas y

 

Amin : donc en gros, je crois qu’il m’en manque un, mais en gros c’est si tu te concentres sur un seul marché cible, un seul avatar client, une seule offre et un seul tunnel pendant un an, en gros tu peux faire un million tu vois. Et en gros, j’ai un de mes clients que j’avais accompagné il y a quelques mois, il m’a dit, ta vidéo m’a vachement aidé et tout, parce que depuis il dit en fait je faisais 10000€ par mois et depuis quelques mois ça a baissé parce que j’essaye de lancer une nouvelle offre tu vois, et je dis pourquoi t’as pas continuer l’autre ? Il me dit bah je sais pas j’ai envie de tester les nouveaux trucs, quand ça marche pas on a envie d’essayer de nouveaux trucs et quand ça marche on a envie de tester des nouveaux trucs ! En fait il y a un moment il faut juste rester concentré tu vois, et du coup je sais plus c’était quoi la question mais en gros, au début quand ils sont pas encore à l’idée est qu’ils sont pas sûrs de leur projet, et après quand ils ont le projet, sur la stratégie, sur le système tu vois

 

Gerald : Mais alors du coup comment on sait à quel moment il faut être résilient et pousser le truc quand ça ne fonctionne pas, et à quel moment on sait que, au contraire, il faut itérer et il faut lancer autre chose ? C’est quoi le truc derrière d’après toi ?

 

Amin : Bah c’est dur de mettre la jauge sur, la question c’est, est-ce que je suis sûr d’avoir fait de mon mieux sur ce système là et est ce que j’ai laissé suffisamment de temps pour le faire ? et donc si tu as mis, comment dire, moi j’aime bien réfléchir par 90 jours c’est à dire que déjà sous 90 jours en général tu peux pas juger si c’est bien ou pas. Donc faut se laisser le temps et voilà est-ce que j’ai vraiment tout donné sur ce système-là, est ce que j’ai des choses claires qui me disent que ça marche pas ou est-ce que je suis trop impatient. Donc c’est dur de juger, mais parfois c’est un peu du feeling et du bon sens tu vois, c’est dire OK, est ce que je vais sur cette nouvelle opportunité, ce nouveau système parce que je pense que c’est ce qui est mieux pour moi ou parce que juste je suis impatient ou parce que je pense que ça va être plus facile. Et en fait voilà c’est des questions à se poser avec soi même, parfois un regard extérieur, ça permet de voir plus clair mais c’est vrai qu’il y a pas forcément de limite. C’est à toi de dire ok, bah tiens là c’est vert on continue et là ça passe rouge on change. Il y a parfois des choses où peut être oui c’est l’obstination, mais en vrai c’est très souvent le contraire, c’est rarement l’obstination, c’est très souvent je lâche trop tôt un projet qui commence à marcher.

 

Gerald : Oui, mais c’est compliqué d’arbitrer ce genre de choix, quand on vend, quand on se vend, au niveau de l’affect vis à vis du projet, quand on vend quelque chose qui porte notre nom, les coachs les formateurs etc, je trouve qu’on n’est pas bon juge quand on est sur notre propre business mais on est tous de super consultant pour les autres. Mais sur nos propres business je trouve que nous on est moins rationnel. Si on est rationnel un moment dans la journée, en tout cas c’est pas quand on parle de notre business en tout cas.

 

Amin : C’est pour ça qu’il faut se faire accompagner, même quand on a au niveau, parce que ça permet d’avoir un regard extérieur et c’est cette phrase, enfin cet exemple très connu que même les meilleurs chirurgiens, ils ont besoin de quelqu’un d’autre pour les opérer tu vois. Donc en vrai tu peux avoir un très bon regard sur le business des autres, mais ne pas voir ce qui ne va pas dans ton propre business. C’est pour ça que moi je me fais accompagner pour ça, que toi aussi tu es dans des master mind, parce que ça permet d’avoir un regard extérieur.

 

Gerald : Il faut avoir cette, ouais, c’est hyper important et j’ai plein de potes qui cartonnent bien et qui n’ont, même si c’est mes potes, qui n’ont pas l’humilité de se faire accompagner. Parce que normalement c’est eux qui vous accompagnent, et ça je pense que c’est un vrai souci et c’est un point de divergence d’opinion que j’ai avec eux en tout cas. Si tu pouvais maîtriser toi, une thématique, un sujet mais en un claquement de doigts. Tu vois, pas de travail, pas d’efforts, ça te tombe dans la tête et tu maîtrises un sujet, une langue, ce que tu veux ça serait quoi ?

 

Amin : Ce serait, on va dire l’art du coaching, mais coaching au sens noble, c’est à dire d’amener des gens, pas à changer mais à révéler qui ils sont tu vois, et en fait aider les personnes à voir ce qui ne va pas chez eux, aider des personnes à s’améliorer, à corriger ce qui va pas et en gros tout ce qui va on va dire autour de, en fait je sais pas si c’est vraiment le coaching dont je voulais parler, mais c’est, je sais pas si c’est le coaching ou la PNL mais tu sais, cette période-là qui permet à la fois de mieux communiquer, de mieux se faire comprendre, mais également de mieux révéler chez les gens ce qui va pas et de mieux les « influencer ». Ce truc là je pense que, bah il est utile pour ton business, il est utile pour ta famille, pour tes relations et supporte les amis, pour plein de choses et si tu mettais ça vraiment, que tu le masterise, je pense que ta vie elle est un peu plus simple.

 

Gérald : Tu préfères être dans le questionnement ou apporter des solutions clés en main vis-à-vis de tes clients ?

 

Amin : Je suis un peu dans les 2, je pense que je suis meilleur dans le fait d’apporter des solutions, parce que justement mon expérience et mon expertise et ce que j’ai vu me permet de voir parfois les trucs à connecter etc, et que justement comme je n’ai pas eu de formation coaching vraiment très poussée, que c’est plutôt sur le terrain que j’ai appris ça. Donc je pense que je suis meilleur dans le fait d’apporter les solutions, mais je pense qu’il faut les 2. Je pense qu’il faut les 2 et que parfois les solutions doivent venir de toi, et parfois doit venir de l’extérieur, parce que tu ne les as pas tout simplement !

 

Gérald : Est-ce que t’as déjà eu une très mauvaise expérience dans un accompagnement, est-ce que t’as vraiment un apprentissage vis-à-vis de ça ? Je ne sais pas, un mauvais coaching, mauvais accompagnement, quelqu’un qui s’est braqué. Est-ce que t’as déjà vécu ce genre de truc hyper négatif ?

 

Amin :  Non, j’ai la chance d’avoir des clients qui sont très satisfaits, j’ai vu des gens qui se sont fait rembourser au bout de 10/15 jours tu vois, sur 3 mois, bon ça arrive. J’ai eu une fois un client qui au bout de genre, un mois et demi, il m’envoie un message très long en mode : ouais franchement j’ai payé, et puis les 1000€ pour machin et finalement j’ai rien appris, je pensais qu’on allait faire ça etc et du coup je lui ai envoyé un message et j’ai dit est qu’on pourrait en parler au téléphone tu vois et en fait je l’ai appelé 2 jours plus tard et de lui-même, il m’a dit ouais enfaite j’en ai parlé avec ma femme et puis finalement elle m’a dit, mais ouvre les yeux regarde ou est-ce que t’étais il y a 2 mois et regarde aujourd’hui, ce que t’as fait et il dit en fait c’est juste que j’attendais un truc d’un coup de baguette magique tu vois et en fait j’avais l’impression de rien avoir appris de nouveau, mais j’ai quand même fait plein de choses que j’avais jamais fait avant, et du coup ça c’est désamorcer comme ça, mais c’est vrai que à ce moment-là je me rappelle, c’était il y a un peu près un an, moi je rentre en face de doute, en train de me dire en fait ça se trouve mon programme c’est de la « merde », juste pour un texto, ouais mon programme c’est de la « merde », j’aide pas les gens en vrai etc et en fait c’est juste que lui

 

Gerald : il était en turbulence émotionnelle quoi

 

Amin : et en fait il n’a pas compris, et maintenant j’essaie d’être plus clair sur ça tu vois. Très souvent mes clients quand je les ai au téléphone ou même quand c’est mon closer qui les a, je leur dis, dis-leur qu’ils ne vont quasiment rien apprendre de nouveau tu vois parce que l’important c’est pas l’information c’est ce qu’ils vont mettre en place. Mais c’est que très souvent, si ça fait un an et demi qu’ils tournent en rond et qu’ils ont déjà suivi des formations bah peut être qu’ils savent déjà tout. Ils savent déjà tout ce dont ils ont besoin, faut juste remettre dans l’ordre et du coup là je suis moins dans ma communication justement, c’est ce que cet événement là il m’a appris, c’est de moins être dans waw, découvrir un nouveau système etc, et plutôt on va prendre les pièces que t’as déjà, les remettre dans l’ordre parce que moi je suis convaincu que ce qui bloque la plupart des gens ce n’est pas un manque de connaissance

 

Gerald : non c’est l’exécution, les prises de hauteur. Je le vois aussi au quotidien, et puis c’est quelque soient les industries ! C’est incroyable je trouve que c’est un pattern qui se répète dans l’échec et j’ai l’impression que plus on échoue plus, on a tendance à rezoomer et à ne pas prendre de hauteur et à ne pas voir les systèmes et être mauvais dans l’exécution.  J’ai l’impression que c’est un vrai cercle vicieux. Et toi, dans ton quotidien tu progresses comment ? Comment tu dois évoluer ?

 

Amin : Comment, je ne suis pas sûre d’avoir compris la question.

 

Gerald : C’est quoi ton levier de progression que tu active au quotidien ? Comment tu te formes, comment tu t’améliores, est-ce que tu as une petite recette magique ?

 

Amin : La vérité c’est que je n’aime pas lire donc je lis très peu, parfois il y a des livres que j’ai lus et tout parce que on me l’a conseillé, mais je lis vraiment à reculons et tout parce que ça je n’arrive pas à lire tu vois. Avant, j’étais un peu dans la boulimie d’informations, c’est à dire que j’ai acheté des formations, je consommais etc, et là je suis plus adepte d’un truc de just in time learning c’est à dire qu’en gros, maintenant j’évite de consommer au maximum et en fait quand je me sens bloqué par un truc, là je vais aller consommer. Je repars un peu, tiens je me sens bloqué, je fais une séance avec un client et finalement il a une peur ou un truc que je n’arrive pas à débloquer là, je vais aller me renseigner sur comment machin etc. Je vais en fin de tunnel et je galère sur ma puce Facebook, tiens je vais acheter une formation sur la culture mais en fait de consommer uniquement ce dont j’ai besoin, au moment où j’en ai besoin, et ne pas tomber dans le truc de, je veux tout savoir avant d’avancer parce qu’en fait tu accumules plein d’informations qui ne te servent à rien et qui au moment où tu vas t’en servir, peut être que tu les as oubliés ou qui sont obsolètes donc en vrai j’évite de tomber dans ce truc-là. Je ne me forme pas forcément au quotidien de manière globale mais après, le moyen moi qui me fait grandir et c’est pour ça que je suis dans un mastermind, c’est vraiment l’environnement. C’est-à-dire que je ne sais pas , je pense que tout le monde est influencé par son environnement. Moi je sais que je le suis en tout cas, je n’ai pas la prétention de croire que je suis plus fort que mon environnement donc quand j’ai envie de passer à un niveau supérieur, quand j’ai envie de faire des choses qui ne sont pas dans ma zone de confort etc, je vais aller fréquenter les gens qui sont justement là où je vais aller, pour qu’entre guillemets que ça me tire et que ça m’influence naturellement. Du coup pour moi c’est le meilleur moyen de grandir, c’est de s’entourer de personnes qui soit sont déjà là où tu veux aller, ou qui en tout cas vont dans la même direction que toi. Et pour moi, c’est le plus grand levier de croissance.

 

Gerald : Du coup je ne sais pas, toi, mais en tout cas je suis clairement là-dedans, est ce que tu n’as pas un peu la paranoïa du marketeur, en mode on vend des infos produits, on vend des choses en ligne, on vend et donc du coup quand on y a quelque chose qui nous plait trop on est en train de dire, ouais elle est ou la douille, ou est-ce que le mec en fait, parce que j’aurais pu vendre ce produit-là, par contre il m’intéresse réellement. Est-ce que tu n’as pas cette petite paranoïa au moment d’acheter un produit, de dire ouais le papier est trop beau, j’aurais très bien pu faire pareil et au final … complot quoi tu vois !

 

Amin : Non moi je n’ai pas trop ce truc-là, franchement je n’achète pas beaucoup de produits en ligne mais en gros maintenant je me focalise plus vraiment sur des accompagnements, sur des programmes un peu plus chers. Avant j’achetais beaucoup de truc à 50€ 100,00€ etc, maintenant je me dis que si je veux un truc faut que je m’en fasse accompagner, donc je vais prendre par exemple tu vois cette année j’ai pris un master, mais je me dis OK normalement toutes les réponses dont j’ai besoin sont dans le master mind tu vois. Si j’ai besoin d’un truc, d’un conseil, il y aura forcément quelqu’un pour répondre. Après parfois tu as des petits besoins spécifiques donc dans ce cas-là on va rechercher mais, oui avant je cherchais souvent la petite bête de, OK mais c’est quoi vraiment la promesse, ou des fois tu sais quand on se dit tiens le nouveau système en 3 étapes pour machin tu te dis Ah bah tiens c’est quoi les étapes ça se trouve je peux les trouver en regardant ses vidéos YouTube et tout mais en vrai, maintenant j’ai compris que très souvent c’était pas de l’information qui manquait tu vois, c’était juste le fait que la personne te le dise, et que tu as payé et qu’elle te l’apporte sous un angle différent, même si c’est un truc que tu savais déjà parfois ça vaut le coup. Il y a plein, comment dire, toutes les décisions que j’ai prises ou les trucs que j’ai implantés dans mon business, si je ne dis pas de bêtises, c’était vraiment la première fois que je les entendais, c’est à dire que tu vois un truc tout bête, je me rappelle d’une discussion que j’avais eue avec Vincent Lavie, on parlait de mon business, il me disait augmente ton budget pub. Mais on me l’avait dit 40 fois, c’est juste que lui, comme il me l’a dit d’une manière différente etc, bah j’avais augmenté mon budget pub, mais du coup ça a marché. Mais en fait est-ce que c’était une info révolutionnaire ? Non, c’était juste qu’il me l’a dit et j’ai vu l’information au moment où j’étais prêt à l’entendre, et je l’ai mis en place !

 

Gerald : C’est quoi la suite pour toi sur tes deux business et sur le perso ?

 

Amin : Sur le perso, on continue notre petite vie, on est là, on part en vacances, on fait notre petite vie, on avance. Sur le business là j’ai l’impression que je suis dans un point pivot. C’est à dire que pour parler simplement, avant tu sais quand je faisais mes 2/3000€, j’avais mon petit salaire normal, là on commence à faire du chiffre d’affaires, on commence à faire de l’argent mais ça reste à des sommes qui sont normales. Si tu enlèves les impôts, les charges etc, tu restes sur un couple, je ne sais pas, de CSP+, ou de chirurgiens, de gens « normaux », que tu peux croiser dans la rue. Pour aller dans mon lotissement de la campagne, tu en as plein des gens qui roulent en Q7, en Porsche et tout mais ça reste un truc normal. Là j’ai l’impression que dans les 18 prochains mois, normalement on peut encore faire ce pas au-dessus, où tu passes globalement de 10000€ par mois de salaire net à 20/30/50000 et là, tu rentres dans une autre catégorie, et là ça fait vraiment une grosse différence. C’est à dire qu’avant j’avais cette illusion de me dire tiens à 10000€ par mois ma vie va être transformée, mais en vrai ce n’est pas avec 10000,00€ par mois que tu roules en Ferrari c’est vrai que 10000,00€ par mois tu as des villas de luxe etc et du coup, même si c’est pas du tout l’objectif, j’ai envie de passer un peu dans la case d’après de me dire OK, à quoi ressemble ta vie quand tu fais 30/50000€ par mois net. Et surtout pour sécuriser tout ça tu vois, tu peux me dire OK on va se construire un vrai patrimoine, on va mettre en place un peu, je n’aime pas le terme d’empire parce qu’en vrai je sais pas du tout la vision d’un empire à 100 millions, mais de mettre un peu, de construire vraiment un patrimoine et un socle solide. Du coup pour ça, il faut passer de là où je suis aujourd’hui, c’est à dire à peu près 300/350 par an tu vois à plus d’un million. Donc voilà c’est ce qu’on essaie de mettre en place, donc on met en place des actions, on recrute on met en place tout ce qu’il faut pour qu’en 2022 on passe le million tu vois.

 

Gerald : Ouais mais on voit ton cahier des charges sur les choses à ne pas, les erreurs à ne pas faire, et il est bien clair tu vois donc après tu dis ok, donc ça c’est mes contraintes, elles sont comme ça je les ai choisies genre : vie de famille, je veux pouvoir me barrer en vacances, je veux pouvoir rester minimaliste dans l’approche etc, mais par contre on tend vers un million et ça c’est vachement bien tu vas pas le faire à n’importe quel prix, et c’est souvent le problème. Enfin moi ça a été mon cas personnellement. Ce qui est de mes revenus, ça a dégradé plein de choses parce que je n’avais pas justement défini ces trucs, OK ça s’est sacré et j’aime beaucoup ton approche, c’est hyper sage et c’est ça cool, merci.

 

Amin : Après comment dire, il a des avantages et des inconvénients dans les 2 tu vois, c’est à dire que si à 22 ans ou il y a 10 ans je m’étais dit vas-y Amin, on sacrifie pendant 5 ans, on charbonne et vraiment on fait que ça, beh tu vois, peut être que là j’aurais déjà mon un million ou 5 millions par an et peut être que ma vie serait totalement différente. Mais il y aurait aussi peut-être des côtés négatifs, peut être que je n’aurais pas fait mon tour du monde, peut être que ma femme m’aurait largué, peut-être je n’aurai pas mon fils, bref il y a plein de bon ou de mauvais côtés. Moi je pense que c’est vraiment une question de personnalité, c’est à dire que j’en parlais encore là hier avec un petit groupe d’entrepreneurs, et il y en ils disaient ouais là je suis parti et tout pendant 2 jours, j’ai déconnecté un peu ça m’a fait du bien. Mais en vrai moi 2 jours, déconnecter un peu je le fais quasiment toutes les semaines, et en gros c’est juste parce que c’est une question de personnalité. Il y en a pour qui déconnecter pendant une semaine ça va leur sembler totalement… Ils vont culpabiliser, il y en a pour qui ils vont se dire bah OK ce n’est pas une semaine, c’est normal c’est le minimum. Moi quand je suis parti à Dubaï il y a quelques mois, j’arrive à l’aéroport, je n’ai pas mon ordinateur je me dis OK. Et en fait franchement, mon niveau de culpabilité et d’énervement a duré genre 30 secondes. Je me suis dit bon bah OK ce n’est pas grave, en vrai je ne peux rien faire je ne peux pas retourner chez moi le chercher, même mon voisin s’il a les clés de chez moi je ne peux pas lui dire ramène moi mon ordinateur, parce que l’avion il sera parti avant, je ne peux rien faire. Donc de toute façon, de temps en temps, est-ce que j’ai besoin de racheter un ordinateur parce que mon business va s’effondrer ? Non ! J’avais mon iPad, mon iPhone et voilà, on a fait ce qu’on a pu, j’en ai profité pour faire autre chose, créer du contenu, profiter du temps enfin passer du temps à la plage etc et ce n’est pas grave en soi ! Mais je sais qu’il y en a qui se serait rendu malade pour ça, et qu’il serait allé acheter un ordinateur à l’aéroport pour ça.

 

Gerald : Ben je pense que j’aurais fait partie de cette équipe-là moi

 

Amin : Pour moi c’est après c’est pas du tout un jugement et c’est vraiment une question de personnalité, mais moi, de mon point de vue je me dis que c’est dommage d’arriver à un point ou t’es « prisonnier » de ton business et de dire : je fais des millions mais en fait je peux pas prendre une semaine de vacances.

 

Gerald : Oui mais c’est un vrai sujet en tout cas, parce qu’en fait c’est pour prédire des urgences tu dis, admettons ok je veux mon ordi parce que s’il arrive une urgence, OK mais comme tu parlais d’avoir des chirurgiens on n’est pas chirurgien quoi, on fait juste du business en ligne donc ces urgences sont très relatives quoi

 

Amin : Mais c’est que de l’argent en vrai, et aujourd’hui je ne sais pas l’état de ton réseau ni ton business tu vois, mais en vrai je ne vois pas ce qu’il pourrait se passer de catastrophique qui remettrait en cause tout ton business, que d’un tu ne pourrais pas gérer depuis ton smartphone que 2, ton équipe ne pourrait pas gérer son emploi et qui 3, serait irréversible tu vois

 

Gerald : C’est sûr tu as tout à fait raison

 

Amin : Tu vois c’est au pire ton site il est down tu perds 3 semaines de CA, tu coupes tes pubs et tout. En fait moi comme mon business il est pas du tout linéaire et qu’il est par forme de lancements en fait. Je sais qu’à ce moment-là il n’y a pas trop d’activité et que, ce que j’avais prévu bah je peux le décaler d’une ou deux semaines, ça n’a pas trop d’impact. Après si j’avais une boutique, c’est une boutique que tu dois gérer, et que c’est moi qui la gère et que j’ai 10000 commandes par jour avec si je ne suis pas là c’est la « merde », bien sûr j’aurais réagi différemment ! Mais moi je n’ai pas trop de trucs D to D (?) quoi.

 

Gerald : Tu as tout à fait raison. Écoute, merci beaucoup ! Où est ce qu’on peut te retrouver, suivre un peu tout ce que tu fais ?

 

Amin : Sur Amin Lams ou Otaket, sur vos réseaux, donc moi je préfère YouTube ou je fais des vidéos toutes les semaines. Instagram là on essaie de le développer un peu, là au moment où on se sera publié, probablement qu’on aura essayé de le développer, là je suis en train de recruter des gens pour ça. Et sinon pour me contacter un petit message sur Messenger ou sur Instagram je suis dispo !

 

Gerald : Mais c’est top, merci beaucoup c’était très riche en informations et en sagesse je trouve. Je te trouve ultra sage, c’est incroyable ! Mais on a déjà fait des petites soirées ! Alors toi tu ne bois pas contrairement à d’autres, mais on a déjà fait des soirées qui finissaient tard, où tu étais quand même, même si tu ne bois pas, un petit peu moins sage ! T’es pas encore à te raser la tête, à devenir moine bouddhiste, ce n’est pas trop le délire !

 

Amin : Pas du tout ! C’est bizarre que le mot qui te viennes quand tu me caractérise est sage alors que je suis pas du tout « sage ». Enfin moi j’ai l’impression d’être un gamin et c’est juste que voilà, j’ai une vision différente ! Après peut-être que ce truc-là, je l’ai acquis aussi parce que, comme mon business, il n’a pas décollé vite, dans ce cas-là j’ai essayé de me conforter en me disant : OK je gagne pas beaucoup mais par contre je kiffe ! Alors que si dès le début j’avais mis le doigt dans l’engrenage, et que ça avait commencé à générer des revenus

 

Gerald : Tu aurais vrier peut-être ?

 

Amin : Peut-être oui et un des trucs dont je suis très content de ne pas avoir gagner de l’argent vite, c’est justement pour ça ! C’est que j’ai vu des potes faire des 100 000€ en quelques mois et aller tout claquer chez Louis Vuitton, chez Louboutin, et en vrai tout perdre tu vois ! Et j’en ai vu plein et en gros, j’espère que le jour où j’aurai beaucoup d’argent, je n’arriverai pas à ce niveau-là de débilité. Je pense que je ne le ferai pas mais en vrai, on est tous humain. Mon niveau de vie entre il y a 2 ans et aujourd’hui, il a plus que doublé dans ce que je dépense et pourtant je l’ai pas vu venir, mon loyer il a plus que doublé, les dépenses annuelles ont plus que doublé, je l’ai pas vu venir et ça se trouve que dans 10 ans toutes mes dépenses auront fait fois 5 et je me dirais, j’ai claqué tout mon argent ! Donc je ne sais pas, mais j’espère que je n’aurai pas cette idiotie là de tout claquer dans du passif. On essaye de ne pas le faire et en tout cas je suis très content de ne pas avoir gagné beaucoup très vite, surtout pour cette raison-là.

 

Gerald : Mais rien que ça, le fait de le dire en fait, ça casse les codes d’internet. Si tu regardes sur internet il y a que des milliardaires, des mecs, des machins. Cette humilité, en tout cas c’est rare, et c’est appréciable. Je comprends qu’il y ait des gens qui te fassent confiance pour les accompagner en tout cas, je ne m’inquiète pas pour eux, ils sont dans de bonnes mains ! Merci beaucoup pour ton temps, et puis je te dis à bientôt !

 

Amin : Merci à toi pour l’invitation, à bientôt !

 

Gerald : Tchao tchao !